M. BAKHTI Atiqa

Le développement des outils numériques apporte un changement surprenant dans les stratégies d’enseignement et de formation.
Cette approche flexible et accessible permet d'offrir des opportunités d'éducation à ceux qui en sont éloignés géographiquement ou qui ont des contraintes de temps.
Notre objectif est de mettre en lumière les nouvelles stratégies de l’enseignement numérique et d’interroger le processus d’une formation à distance.
Nous tacherons à montrer les différentes modes d’évaluation et de révéler, entre autres, les défis rencontrés lors d’un enseignement à distance

Le roman de Ben Jelloun se présente prometteur d’une écriture hybride marquée par la présence
de la plurivocité, le dialogisme, la mixtion des genres et des formes littéraires dont la référence à
l’oralité et au fantastique populaire est crucial dans le fonctionnement du texte. Cette esthétique
bouleversante expliquée par le croisement des genres et des formes littéraires : le conte, la légende, le
mythe, la poésie et la prose poétique. Ben Jelloun ne cesse de multiplier les techniques scripturales
afin de renvoyer le lecteur à un univers populaire à la limite du réel. Il parodie le réel en mettant en
scène des personnages atypiques, parfois légendaires et mythiques, révélant ainsi les paradoxes de
l’âme humaine de l’individu marocain dans une société en mutation. D’ailleurs, le roman de Ben
Jelloun ne manque pas la présence de l’image du conteur public qui erre à travers les places pour
cueillir les âmes dolentes des auditeurs. Ainsi l’image des harragas, les immigrés, et les personnages
légendaires comme Kendischa ou J’ha peuple l’univers fictionnel de Ben Jelloun et rappelle aussi ses
ressources de l’incontournable Mille et une Nuits. Tous ces procédés et bien d’autres comme l’ironie,
la polyphonie et l’humour noir, procèdent à la fragmentation et l’hybridité du roman de Ben Jelloun.
Par exemple, les romans comme La Prière de l’Absent (Seuil, 1981) L’Enfant du Sable (Seuil, 1985),
La Nuit de L’Erreur (Seuil, 1997) représentent des personnages-conteurs en quête d’une identité et
d’une parole disparue à travers des histoires enchâssées et inachevées.
Dans la présente communication nous posons la question sur l’ensemble des procédés d’écriture qui
mettent en relation l’univers littéraire et les formes carnavalesques. Aussi, nous nous interrogeons les
aspects d’une écriture qui transgresse les frontières entre les genres littéraires en faisant du texte un
espace de dialogue entre les différentes formes.

L’écriture littéraire est une expérience sensible à un monde ouvert de cultures et des textes littéraires. Cette
activité nécessite un savoir et un savoir-faire particulier qui se conjugue entre une bonne maitrise des
techniques de la lecture et de l’analyse littéraire. L’étudiant est confronté durant son cursus universitaire à un
ensemble d’activités qui le préparent pour rédiger un mémoire de fin d’étude. Mais, ce savoir-faire
méthodologique est imprégné dans des activités de la rédaction et de l’analyse du texte littéraire tel que le
commentaire ou la dissertation. L’exercice de l’écriture littéraire dans une classe de FLE vient transposer sur
une autre activité susceptible qui est la lecture en mettant en relief les liaisons avec des lectures antérieures,
c’est-à-dire la mise en valeur de l’intertextualité.
En effet, l’écriture littéraire se repose sur la lecture littéraire et les lectures antérieures qui permettent
d’identifier et de classer le texte en question dans un genre bien défini. Tout ce qui précède offre à l’étudiant
un modèle à imiter dans la phase de la rédaction littéraire dans une activité comme le commentaire littéraire.
Il s’agit d’une méthode à travers laquelle l’étudiant arrive à rédiger d’une manière littéraire les idées
exposées dans un écrit spécifique qui est le texte littéraire. L’écriture littéraire se présente jusque-là selon un
processus de mise en abime en fonction de la particularité du texte littéraire. Quel est l’intérêt de ces
activités ? Comment amener l’étudiant à s’interroger un texte littéraire ? Quels sont les enjeux de l’exercice
de l’écriture littéraire ?
En outre, l’enseignement de l’écriture littéraire se fait en dialectique avec la connaissance approfondie de la
spécificité du texte littéraire, des méthodes et approches de l’analyse du texte littéraire car écrire un texte
littéraire est aussi un genre du texte littéraire. Nous interrogeons le processus d’une activité d’écriture
littéraire (commentaire littéraire) dans une classe de FLE en mettant en exergue l’enseignement de l’écriture
littéraire dans le cadre de la réalisation d’un mémoire en littérature. Comment peut –on amené l’étudiant à
accéder à une lecture analytique impliquée dans un travail d’écriture littéraire ? Le présent travail tente de
présenter une stratégie d’enseignement de l’écriture littéraire dans des situations d’apprentissage où
l’interaction de l’écriture et la lecture fait fondre quelques obstacles chez les étudiants.

Cette aveuglante absence de lumière est l’histoire du carcéral dans le bagne de Tazmamart. Le narrateur est enfermé avec ses confrères dans des cellules isolées et sous la terre, sa réflexion affranchit les murs du bagne et quitte les lieux grâce à la magie du mot, et à l’expression poétique. Le récit se fond derrière les éléments mobilisant l’espace, il devient un actant principal et à travers lequel, la narration tombe en écho et favorise la déconstruction-construction du récit. Cette recherche a la volonté de démontrer les rapports scripturaux qu’entretient l’espace, comme mode d’écriture dans le récit de Ben Jelloun. L’espace devient le cadre où s’entremêlent de nombreuses digressions. Comment peut-on concevoir une poétique du récit enchainée dans un espace qui se métamorphose et s’éclate en éléments décoratifs à travers les mots et les figures rhétoriques ?

Notre réflexion est à l’origine du constat sur le terrain de l’enseignement universitaire du français
langue étrangère dans lequel l’enseignant universitaire se retrouve dans un champ épineux. Sachant, que le
marché du travail et le domaine professionnel en Algérie et dans le monde entier sollicite les performances
intellectuelles et notamment linguistiques, toutefois que les étudiants du français langue étrangère éprouvent
de plus en plus des difficultés de poursuivre et comprendre leurs cours, notamment durant la période de la
pandémie du Corona Verus, et parfois même ils n’arrivent pas à répondre à des interrogations à distance.
Cette situation a entrainé chez l’étudiant de l’université un état de détresse, de démotivation et encore du
nomadisme scientifique car l’étudiant se retrouve perdu entre la difficulté de l’information présentée sous la
forme traditionnelle et les cours présentés sur la plateforme Moodle sous la forme PDF ou Word. Cette
forme de cours magistral, s’étend sur des dizaines de pages compliqués et complexes bourrés de mots et de
concepts difficiles à acquérir par les étudiants. Cela nous mène à poser les questions suivantes : Dans quelle
mesure l’application de nouveaux outils numériques pourraient être efficace pour l’amélioration de
l’enseignement de FLE ? Comment imprégner les étudiants des langues étrangères à l’enseignement-
apprentissage numérique ? Quels outils pour un enseignement universitaire à distance ? Quels sont les
défis auxquels l’enseignant doit y affronter pour une bonne performance ? Dans cette communication
nous allons proposer un ensemble d’outils numériques et moyens pédagogiques modernes que l’enseignant à
l’université pourrait l’exploiter afin d’améliorer le processus d’enseignement-apprentissage des langues
notamment le français langue étrangère (FLE).

En matière du contexte, l’enseignement de l’écrit à l’université chez des étudiants formés,
comme des futurs enseignants (la majorité est destinée à l’enseignement du primaire ou
secondaire), pose un ensemble de questions en rapport avec l’écrit, notamment littéraire. , ce
texte narratif, marginalisé au profil du texte de type argumentatif ou de vulgarisation
scientifique. L’activité de l’écriture se présente jusque-là selon un processus de mise en abime
en fonction de la particularité du texte objet de production. Ce qui nous mène à poser un
ensemble de questions : Quel est l’intérêt de ces activités d’écriture ? Quels sont les enjeux
de l’écriture notamment du texte littéraire ? Quelles sont les difficultés qui envisagent cette
réticence de la part des étudiants vis-à-vis de l’écrit à l’université ? En fin comment nous
pouvons envisager de nouvelles pratiques et démarches efficaces en vue d’offrir de nouvelles
grilles d’évaluation ?

Ce que le mirage doit à l’oasis de Yasmina Khadra est un récit qui met en scène la relation de l’homme et son univers. L’auteur cherche à découvrir l’intériorité de l’individu en fonction de la réflexion existentielle et esthétique. Le narrateur prête la voix de Désert et laissant entendre l’écho de sa réflexion résonne à travers le dialogue fantastique et les récits de mémoire. Cette fusion de mondes réel et imaginaire éclipse l’unité du genre et le détourne vers le transgénérique. Le récit poursuit la voix du narrateur en quête de résilience et face à son destin bouleversé par le changement de lieux et de vocations. Dans Ce que le mirage doit à l’oasis, l’auteur propose une nouvelle réflexion sur l’écriture de moi, celle-ci est brouillée par la transposition des discours esthétiques variés et divers. Comment se présente le récit rétrospectif de Yasmina Khadra en fonction d’une multiplication de genres et de textes ? Le texte de Yasmina Khadra se balance ainsi entre la prose et la poésie et l’expression littéraire se refuge derrière l’expression artistique de la peinture et de la calligraphie. Cette recherche a la volonté de démontrer les liens esthétiques et poétiques qu’entretient l’écriture du moi en fonction des troubles du récit entre les différents discours esthétiques. La dissolution du récit rétrospectif de Yasmina Khadra s’engage à reconstituer l’unité de la vie et de l’œuvre.

L’élaboration d’un travail de recherche nécessite une bonne maitrise des outils et des approches méthodologiques afin de bien mener la recherche notamment en littérature. Cependant, le grand problème que rencontre le chercheur est celui de définir son corpus car c’est celui qui conditionne le reste de son travail. Le corpus, selon Rastier est un ensemble « de données » choisis ou retenus par un ensemble de critères : objectifs, pertinents, explicites et rigoureux. Aussi, en fonction de ces critères de corpus l’étudiant déterminera les pistes d’analyses et les méthodes d’interprétation. En effet, le corpus, sert à définir et à délimiter la recherche à préciser l’approche et la théorie sur lesquelles le chercheur justifie son choix à partir d’un ensemble de motifs justifiés. Notre communication portera sur l’éventuelle définition du corpus, spécialement en littérature, et aussi nous interrogeons les différents types de corpus et les caractéristiques adoptés pour distinguer chaque type de corpus. Nous proposons d’une manière pratique le processus interrogatoire qui mène à préciser son corpus de recherche.

Le plan de travail vient souligner une étape primordiale pour la phase de la rédaction. Le plan sert à transcrire la pensée du chercheur après la phase de lecture et de recherche bibliographique, il lui sert d’organiser la masse des idées dans des parties et des sous-parties. Toutefois, la conception du plan reste provisoire car le chercheur ne peut pas prévoir, ni déterminer, d’une manière précise, l’ensemble des parties à étudier, seule la rédaction accompagnée de lecture qui déterminera la forme du travail. En outre, en littérature comparée, concevoir un plan provisoire renferme la précision de la démarche et l’approche adoptée en fonction du thème et du corpus de recherche. La spécificité du domaine de la recherche en littérature comparée est celui de préciser au préalable le type de plan adopté (parmi plusieurs autres types), est celui le plan comparatif. La présente communication a pour but de mettre le point sur les différents types de plans spécifiques dans l’analyse des textes littéraire en littérature comparée, ainsi d’exposer d’une manière pratique les outils méthodologiques qui permettre de choisir un plan en fonction du thème et du corpus.