هذا الكتاب هو نتاج تحقيق ميداني ذي طابع سوسيولوجي وتاريخي ف يان واحد والذي تم انجازه في مدينة قسنطينة المسمات مدينة العلماء كاستذكار لمجمعية العلماء المسلمين التي اسسها الشيخ عبد الحميد بن باديس عام 1931
Citation
M. ROUADJIA Ahmed,
(2019),
"الاخوان والجامع",
[national], دار اراك للنشر
« Actions caritatives et caractère religieux de l’intervention sociale en Algérie »
La notion d’éducateurs spécialisés ou de spécialistes dans le travail social échappe presque complètement à l’entendement commun en Algérie. La raison en est la quasi-inexistence d’écoles de formations dans ce domaine et qui rend ces concepts (formateurs, travail social, éducateurs spécialisés, etc.), complètement étrangers à l’imaginaire local. Comme substitut à ces concepts, nous pouvons évoquer l’action caritative sous ses formes diverses et qui, en Algérie, remplit tant bien que mal la fonction du travail social, tel qu’il se pratique en France, notamment. C’est sur les diverses formes d’actions caritatives pratiquées, et historiquement attestées, que nous allons nous appesantir quelque peu dans les pages qui suivent.
L’action caritative (al’amel al khaîri), et partant les œuvres pies, sont des pratiques consacrées aussi bien par le Livre Saint de l’Islam (le Coran) que par la Sunna (la tradition musulmane), qui renvoie, elle, aux actes et aux Paroles (hâdith) du Prophète Mohammed. L’islam est, théoriquement, une religion qui se veut tout à la fois religion de soumission absolue au Créateur et paix (étymologiquement : le mot islam a deux significations en arabe « soumission » [aslamâ] et « paix » [salam ou silm]). Ses cinq piliers que sont la chahada (il n’y a de Dieu que Dieu et Mohammed est Son Prophète), les cinq prières quotidiennes, la Zakât (l’aumône légale), le jeûne du mois de Ramadan, et le pèlerinage à la Mecque (pour celui qui peut), attestent en pratique non seulement de cette soumission ou « reddition » à Allah, mais témoignent également d’une solidarité humaine obligatoire …
Citation
M. ROUADJIA Ahmed,
(2017),
"« Actions caritatives et caractère religieux de l’intervention sociale en Algérie »",
[international]Le Sociographe, IREIS, France
Résumé : Le titre de cet article en dit long sur « la crise » dont souffrent la sociologie et le sociologue en Algérie. Il entend démontrer avec des exemples concrets à l’appui qu’il existe bel et bien des instituts et des chairs de sociologie dans les universités algériennes, chairs aux titre plus grandiloquents que grandioses, mais peu ou point de sociologues de terrain dignes de ce nom. Au lieu d’être le dénicheur des objets sociologiques à traiter, et le briseur des tabous et des interdits repérés, notre sociologue s’autocensure au nom du respect de la tradition et de la pudeur, mais aussi de peur de nommer des choses qui sonnent désagréablement à l’oreille du Prince ou à celle de la Police de la Pensée. Qui plus est le sociologue formé par l’université algérienne est un homme qui prise plus les grandes théories, abstraites et désincarnées, que la pratique du terrain. Le sens de l’observation pratique et l’esprit critique sont répudiés au profit de la récitation et de la lecture souvent superficielle des classiques de la sociologie. Notre sociologue, enfin, éprouve une répugnance envers tout ce qui a trait à la pratique et à l’immersion dans le milieu ambiant… elle est, en substance, le message que cette étude entend faire passer…
Citation
M. ROUADJIA Ahmed,
(2017),
"sociologie sans sociologues",
[national]RAL, université Ain Timouchent