M. ZEDAM Abbdelghani

Background: This ethnobotanical study intended to count the plants species according to their uses by people, whether as ethno-medicinal in the local traditional medicine, food or anything else in El Ach region southern Bordj-Bou-Arreridj (Algeria).
Methods: The ethnobotanical data were collected in 2023 from 130 local informants through structured questionnaires and interviews, focusing on medicinal plant names, parts used, preparation methods, applications, and treated ailments. Quantitative analysis involved two indices, Use Value (UV) and Fidelity Level (FL), to assess data significance and reliability, while Non-Metric Multidimensional Scaling (NMDS) was used to explore the relationship between plant use and participants'
socio-demographic characteristics.
Results: An inventory recorded 53 medicinal plant species from 26 botanical families, with Asteraceae being the most represented (12 species), followed by Lamiaceae (7 species), and others having between 1 to 4 species each. Asteraceae species were widely used to treat various diseases using methods like decoction, compress, infusion, and powder. For example, Artemisia herba-alba asso with a fidelity level (FL) of 89.39%, is notably used to treat diabetes, stomach pain, colon issues. Additionally, Non-Metric Multidimensional scaling (NMDS) analysis showed significant relationships and differences in plant knowledge across different age groups.
Conclusions: This research explores the rich ethnobotanical heritage of the El Ach community, revealing a wide variety of traditional medicinal plants used locally. It emphasizes the community's strong bond with nature and the importance of ethnobotanical studies in preserving indigenous knowledge for the future.
Keywords: Ethnobotany, Medicinal Plants, Traditional Medicine, El Ach region, Algeria.

Aim of the study
The north-east of Algeria, which comprises an arid Saharan region with a sparse plant ecosystem, was the subject of a phytoecological analysis aimed at inventorying its plant species as well as identifying the factors impacting this random floral succession.
Materials and methods
Four oasis sites in the southern region of El Oued were sampled. Species richness, life forms, chorology, plant cover rate, spatial distribution and similarity were analyzed. The disturbance index of the plant cover was calculated. An evaluation of the effect of soil salinity and pH on halophytic plants was conducted. This study, carried out from 2019 to 2023, involved 80 surveys, and the statistical analysis applied the Xlstat V16 tools.
Results and conclusions
45 species were identified, divided into 37 genera and 19 families. Poaceae were the most widespread, followed by Asteraceae and Fabaceae. Among life forms, therophytes and chamephytes were dominant. Chorologically, Saharo-Sindian species were the most represented, followed by endemic southern Mediterranean and Saharan species. The disturbance index revealed significant degradation of herbaceous species, particularly those associated with the original flora. Numerical analysis, on the one hand, indicated the progressive
loss of certain species, probably due to anthropogenic activities such as overgrazing by wandering camel herds, as well as to climate change, and on the other hand, it demonstrated the existence of distinct groups of plant samples, reflecting the impact of environmental factors, where species richness is influenced by signs of degradation due to human activities.
Keywords: degradation, flora, northern Sahara, El-Oued

Labidostomis taxicornis (F) is a leaf beetle that belongs to the Chrysomelidae family. This insect feeds on a wide range of plants, including weeds and cultivated plant species, causing significant damage. This study, conducted during the spring of 2018 in the Ouaguenoun region (Tizi-Ouzou governorate) in northern Algeria, aimed to describe some bio-ecological features of L. taxicornis. The results show that Rumex L. (Polygonaceae) are the preferred food source for adult L. taxicornis during the breeding season. A careful monitoring of the mating behavior of L. taxicornis on Rumex sp. revealed that females are polyandrous. Egg-laying occurs on herbaceous plants other than Rumex sp. The population exhibited a female biased sex ratio. In addition, Rhynocoris erythropus (Hemiptera: Reduviidae) was identified as the main natural predator of L. taxicornis. This study provides the first data
on the bioecology of L. taxicornis in Algeria.
KEYWORDS. Mating. Polyandry. Polyphagous. Sex ratio. Rhynocoris erythropus. Rumex sp.

L’extrême nord-est des monts des Oulad Nail en Algérie abrite une forêt méditerranéenne semi-aride où la sécheresse influence fortement la phytodiversité. Pour étudier l’impact de la topographie sur la répartition spatiale de la végétation, un échantillonnage stratifié et subjectif a été réalisé sur 36 parcelles de 120 m², selon l’exposition et l’altitude. L’analyse numérique a révélé deux gradients influencés par ces facteurs, montrant des groupes floristiques variés en fonction des conditions écologiques locales. Ces communautés de pin d’Alep reflètent les disparités environnementales et la richesse spécifique propre à chaque zone.

La biodiversité est essentielle à la santé des écosystèmes et à notre bien-être. Les plantes jouent un rôle fondamental dans cet équilibre, notamment grâce à leur capacité à transformer l’énergie solaire en biomasse. Elles fournissent des ressources vitales telles que la nourriture, l’oxygène, les médicaments et d’autres matériaux indispensables. Les niveaux de biodiversité sont d’ordre génétique, spécifique et écosystèmique. A l’instar des pays du monde, l’Algérie, de part son immensité recèle une biodiversité végétale de près de 4 000 espèces natives, dont 8 % sont endémiques et où certaines plantes, comme Pistacia atlantica et Saccocalyx satureioides, sont protégées par la réglementation nationale. Parmi les formations végétales, les steppes algériennes présentent une végétation variée et adaptée aux conditions arides mais elles y sont menacées par le surpâturage, le défrichement et la sécheresse. La préservation de la biodiversité végétale touche les niveaux taxonomiques, le biotope et le comportement des habitants. Pour un développement durable et une sauvegarde efficace les interventions doivent cibler surtout la préservation du milieu et s’axer sur le volet socio-économique en faisant participer la population.

La biodiversité est essentielle à la santé des écosystèmes et à notre bien-être. Les plantes jouent un rôle fondamental dans cet équilibre, notamment grâce à leur capacité à transformer l’énergie solaire en biomasse. Elles fournissent des ressources vitales telles que la nourriture, l’oxygène, les médicaments et d’autres matériaux indispensables. Les niveaux de biodiversité sont d’ordre génétique, spécifique et écosystèmique. A l’instar des pays du monde, l’Algérie, de part son immensité recèle une biodiversité végétale de près de 4 000 espèces natives, dont 8 % sont endémiques et où certaines plantes, comme Pistacia atlantica et Saccocalyx satureioides, sont protégées par la réglementation nationale. Parmi les formations végétales, les steppes algériennes présentent une végétation variée et adaptée aux conditions arides mais elles y sont menacées par le surpâturage, le défrichement et la sécheresse. La préservation de la biodiversité végétale touche les niveaux taxonomiques, le biotope et le comportement des habitants. Pour un développement durable et une sauvegarde efficace les interventions doivent cibler surtout la préservation du milieu et s’axer sur le volet socio-économique et en faisant participer la population.

L’extrême nord-est des monts des Oulad Nail (Algérie), abrite une forêt méditerranéenne continentale et semi-aride. Les forêts méditerranéennes sont connues pour leur végétation originelle où l’effet de la sécheresse peut déterminer la phytodiversité qui s y trouve. Dans ces zones naturelles, il est important d’avoir une idée des distributions spatiales de la végétation par ce qu’il n’existe aucune mesure pour la préserver. Pour montrer l'impact de la topographie sur la diversité végétale et sa répartition spatiale, la méthodologie adoptée est un échantillonnage non probabiliste mixte (stratifié et subjectif), qui a été conduit selon l’exposition et l’altitude. Cet échantillonnage a été appliqué à 36 échantillons floristiques (2 expositions X 2 altitudes X 9 répétitions) d’une surface représentative de 120 m² chacun. L’analyse numérique a permis de distinguer des groupes floristiques dans des états différents avec des conditions écologiques particulières. Deux gradients apparaissent dans l’analyse des correspondances en raison du changement de l’exposition et de la variation de l’altitude. Le résultat des disparités de l’environnement physique, sur la phytodiversité existante, a donné des groupes floristiques relatifs aux distributions spatiales des communautés forestières de pin d’Alep des lieux prospectés qui cachent chacune des espèces diverses et des conditions locales particulières.

Afin de connaître et de recenser les plantes et leurs usages en médecine traditionnels chez les habitants des zones steppiques dans la wilaya de M'sila, des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées depuis l’année 2005. L’ensemble de ces travaux de recherches effectuer dans la région ont fait l’objet d’une synthèse et e pour la période 2005-2024. Ces enquêtes ont été réalisées auprès de plus de 2000 personnes de différentes catégories sociales. Toutes ces enquêtes ont permis de récolter (recueillir) des informations sur les méthodes traditionnelles de traitement des maladies et les plantes utilisées.Le cumul des résultats des enquêtes ethnobotaniques effectuées à travers 47 communes de la wilaya de M’Sila à permis d’identifier 549 plantes utilisées en médecine traditionnelle et qui appartiennent à 89 familles botaniques (les plus cités sont les Asteraceae et les Lamiaceae) dont 447 espèces sont spontanées, 74 cultivées et 28 introduites et ce plus d’un champignon (terfès). De plus, Il a été recenser plus de 32 produits d’origine animal, minéral et même végétal et plus de 170 méthodes (recettes) traitant plus de 50 maladies. L’étude a montré que les feuilles sont les parties les plus utilisées et que les usages les plus courants sont l'infusion et la décoction pour traiter les maladies de l’appareil digestif et l’appareil respiratoire.

The study region belongs to Cedrus atlantica Manetti formation, which is a North Africa endemic species. It is situated
at Djebel Maadid, southern Bordj-Bou-Arreridj province, Algeria. To preserve this community, a flora inventory is
important. We adopted a systematic-subjective non-probability sampling method in 30 surveys. The results revealed
108 species distributed among 91 genera and belonging to 34 botanical families. The analysis, including similarity and
detrended correspondence analysis, identified various groups of plants-samples that demonstrate different
environmental states linked to distinct stationarity. The species richness in particular sites can play a local role in the in-
situ conservation of plants and habitats and must be registered for an urgent awareness situation.

The apricot tree has a great capacity of adaptation to the dry climate of Wilaya of M'sila, this study with for goal to know the behavior of four varieties; apricot tree in the area of Boukhmissa (area of M'sila), through observations on the ground in order to follow the various stages phenologie of the tree. The results obtained show that the most adapted varieties are the variety Paviot and Red Louzi because their phenology is in harmony with the conditions of the medium of the arid area of M'sila. Two early varieties; Tounsi and Bulida are adapted to this area because of the coincidence of their flowering with the period of cold Spring which led to a disturbance of the output.

Key words: Apricot tree, Boukhmissa, varieties, behavior, characterization, Algeria

abstract

L’eau est indissociable á l’activité humaine. Il est la plus vitale au même titre que l’air. Elle est indispensable á la survie des êtres vivants. C’est une ressource porteuse de beaucoup de spécificités, à la fois abondante et rare. La gestion des ressources en eau en Algérie évolue en ordre politique, social, économique, culturel et environnemental qui entrave fortement sa mise en œuvre.
Dans cette étude on va discuter l'utilisation et l'exploitation des techniques des Systèmes d'Information Géographique (SIG) pour l'étude de la gestion des ressources en eaux dans la région de M’sila à travers la réalisation d'une base de données thématiques et spatiales. Les avantages des S.I.G sont multiples surtout dans le domaine de planification et de gestion des
ressources naturelles tel que l’eau. Ils offrent la possibilité de description des organisations spatiales suivant des modèles qui peuvent évoluer avec les progrès des connaissances. Ils favorisent aussi la mise à jour des données, les changements d’échelles et la restitution des cartes thématiques.
La région de M’sila apparaît comme un cas d’étude exemplaire des difficultés que pose la problématique du « système eau » et répond à notre avis à ce souci d’analyse d’un espace qui présente la triple caractéristique de consommation industrielle importante, de consommation ménagère en expansion et de besoins agricoles appelés forcement à augmenter, vu la nécessité, à moyen terme, d’une intensification agricole.

Abstract: Objectives: In a context of noticeable environmental degradation and change such as drought and anthropogenic pressures, it is more imperative to inventory and evaluate a relictural plant community in a steppes environment that remains little known and suffering from degradation. This medium is located south of the wilaya of Bordj-Bou- Arréridj: it is the cedraie of Djebel MAADID. The dominant forest species of this community is the Atlas cedar: Cedrus atlantica [(Manetti ex Endl.) Carrière, 1855]. It is a species already protected by national regulations. To protect this biological community, in the context of an ecological strategy as part of a vision of sustainable development for the preservation of plant genetic resources of the Algerian steppe, Methods: Analysis of the state of the environment of this area will contribute to the management of this forest ecosystem, which is a sufficiently degraded for future management and key conservation measures. Resultats and Discussion: the inventory of the existing flora and more than necessary to diagnose the current state of the area on the one hand and on the other hand to decide for an in situ conservation that would allow the preservation of this plant biodiversity for future generations in the face of a drought (felt by global warming) which has been raging for some time, an environment threatened by fires, illegal cutting of trees and especially an omnipresent overgrazing. Preliminary analysis of the results resulted in the characterization of five vegetation facies inferred to the Atlas cedar at Djebel Maadid, with 32 families and 115 species. Conclusion: Diagnosis of the state of the study environment will contribute to the preservation of this forest ecosystem, which is sufficiently degraded for future management and key conservation measures, especially since the difficulty of access to the area will preserve it from possible disturbances and degradation. Keywords: Cédraie, Biodiversity, Degradation, Conservation, Bordj-Bou-Arreridj, Climate change.

Chott El Hodna is classified as an internationally important site under the Ramsar Convention in Northeastern Algeria. It belongs to the Mediterranean arid bioclimatic zone. This area is an athalassic salt lake, with a continental and dry climate. For the wetland operational management plan, it’s necessary to know the endemic flora, its spatial distribution, and its conservation status. We used a non-probability mixed sampling type according to the environment. We worked in thirteen stations and each station was surveyed several times. The stations were situated on two opposite sites. We conducted all 353 surveys and recorded 37 plant families, distributed in 139 genera, and 199 species. The most important family was the Asteraceae. There were 34 endemic taxa in the wetland flora which belonged to 17 families, distributed over 31 genera. Their most important life form was therophyte. Therefore the species richness was mainly represented by annuals. The endemic flora mainly belonged to the Mediterranean region, a world center of plant diversity. Eighteen species showing this restricted distribution belonged to the Mediterranean element. However, no taxon is on the UICN Red List. Territorial zoning, based on endemism and species richness was established for the conservation of flora.

abstract

L'inventaire des mauvaises herbes a été réalisé dans une zone agricole aride près de l'Oasis de Boussaada (Nord-Est d'Algérie). Il a été établi pour connaître ces plantes indésirables et plus loin pour leur contrôle. Les objectifs de cette étude sont d'une part l'analyse de la flore rencontrée : taxonomie, forme de vie, chorologie, et richesse en adventices et d'autre part d'apprécier la répartition spécifique de ces plantes à chaque spéculation. Un échantillonnage non probabiliste systématique-subjectif a été réalisé sur cinq cultures. Nous avons identifié 41 espèces en particulier des thérophytes rattachées à 13 familles botaniques et appartenant pour la plupart à l'élément biogéographique méditerranéen. La richesse floristique par culture laisse en moyenne 17 espèces et 24 pour les plus riches et pour ce qui est de la végétation originelle nous avons recensé Enarthrocarpus clavatus Del., Pseuderucaria teretifolia (Desf.) O.E.Schulz, Bassia muricata (L.) Asch. et Diplotaxis erucoides (L.) OC. mais on souligne tout de même la présence d’un taxon exotique d’origine américaine: Amaranthus deflexus L. La répartition des mauvaises herbes estimée par l'abondance des plantes reste simple et efficace où l'analyse numérique DCA a élucidée cinq groupes de mauvaises herbes propres à chaque spéculation. Le groupe du fenouil avec Diplotaxis erucoides (L.) DC., Glebionis coronaria (L.) Cass. ex Spach et Hordeum murinum L., la spéculation de la betterave rouge qui renferme Bromus rubens L. et Sisymbrium irio L., la culture fourragère de luzerne qui présente Bromus tectorum L, Silybum marianum (L.) Gaertn et Malva sylvestris L., le groupe de laitue a laissé apparaitre les mauvaises herbes comme Sonchus oleraceus L., Fumaria officinalis L. et Avena sterilis L. et enfin la culture vivrière de blé dur qui a montré les plantes indésirables comme Polygonum aviculare L., Sinapis arvensis L. et Scolymus hispanicus L.

Chott El Hodna is classified as an internationally important site under the Ramsar Convention in Northeastern Algeria.
It belongs to the Mediterranean arid bioclimatic zone. This area is an athalassic salt lake, with continental and dry climate.
For the wetland operational management plan, it’s necessary to know the endemic flora, its spatial distribution, and its
conservation status. We used a non-probability mixed sampling type according to the environment. We worked in thirteen
stations and each station was surveyed several times. The stations were situated on two opposite sites. We conducted in all
353 surveys and recorded 37 plant families, distributed in 139 genera, and 199 species. The most important family was
Asteraceae. There were 34 endemic taxa in the wetland flora which belonged to 17 families, distributed over 31 genera.
Their most important life form was therophyte. Therefore the species richness was mainly represented by annuals. The
endemic flora mainly belonged to the Mediterranean region, a world center of plant diversity. Eighteen species showing this
restricted distribution belonged to Mediterranean element. However, no taxon is on the UICN Red List. Territorial zoning,
based on endemism and species richness was established for the conservation of flora.
Key words: Endemic flora, Repartition, Wetland, Richness, Conservation, Algeria.

Résumé : Dans une approche de développement durable pour la conservation des ressources phytogénétiques face à une dégradation et des changements environnementaux perceptibles comme la sécheresse et les pressions anthropiques suscitent d’inventorier et d’évaluer une communauté végétale relictuelle d’un milieu steppique qui demeure méconnu. Ce milieu est situé au Sud de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj : c’est la cédraie de Djebel Maadid. Ce Djebel, qui fait partie intégrante des monts du Hodna. Il présente une flore remarquable et originale. La diversité de sa flore implique bel et bien une étude floristique et écologique surtout que c’est un milieu situé en zone à climat semi-aride. L’espèce forestière dominante de ce massif est le cèdre de l’atlas : Cedrus atlantica [(Manetti ex Endl.) Carrière, 1855] et qui déjà protégée par la réglementation nationale. Pour préserver cette communauté biologique, dans une vision de stratégie écologique s’inscrivant dans une politique développement durable et une préservation du patrimoine naturel des ressources, l’inventaire de la flore existante et impératif pour diagnostiquer l’état actuel de la zone d’une part et de l’autre statuer pour une conservation in situ qui permettrait une préservation de cette biodiversité végétale pour les générations futures face à des menaces tels que la sécheresse, les incendies, les coupes illicites d’arbres et surtout un surpâturage omniprésent. L’analyse de l’état du milieu de cette zone contribuera à une prise en main de cet écosystème forestier assez dégradé pour une gestion future et des mesures de conservation clés. Mots clés : Cédraie, Inventaire, Biodiversité, Conservation, Bordj-Bou-Arréridj.

Résumé : Dans un contexte de dégradation et de changement environnementaux perceptibles comme la sécheresse et les pressions anthropiques, il est plus impératif d’inventorier et d’évaluer une communauté végétale relictuelle d’un milieu steppique qui demeure méconnu et atteint de dégradation. Ce milieu est situé au Sud de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj : c’est la cédraie de Djebel MAADID. L’espèce forestière dominante de cette communauté est le cèdre de l’atlas : Cedrus atlantica [(Manetti ex Endl.) Carrière, 1855] et qui déjà protégée par la réglementation nationale. Pour préserver cette communauté biologique, dans une vision de stratégie écologique s’inscrivant dans une approche de développement durable pour la conservation des ressources phytogénétiques du milieu steppique algérien, l’inventaire de la flore existante et plus que nécessaire pour diagnostiquer l’état actuel de la zone d’une part et de l’autre statuer pour une conservation in situ qui permettrait une préservation de cette biodiversité végétale pour les générations futures face à des menaces telles qu’une sécheresse qui sévit depuis un certain temps (ressentit par un réchauffement climatique planétaire), un milieu menacé par les incendies, des coupes illicites d’arbres et surtout un surpâturage omniprésent. L’analyse de l’état du milieu d’étude contribuera à une prise en main de cet écosystème forestier assez dégradé pour une gestion future et des mesures de conservation clés surtout que la difficulté d’accès à ce milieu le préservera des dérangements et des dégradations éventuels. Mots clés : Cédraie, Biodiversité, Dégradation, Conservation, Bordj-Bou-Arréridj.

Abstract – In a sustainable development approach for the conservation of plant genetic resources in the face of degradation and perceptible environmental changes such as drought and anthropogenic pressures, it is more imperative to inventory and assessment of a plant community relictural of a steppic environment that remains unknown. Cedrus atlantica [(Manetti ex Endl.) Carrière, 1855] which is already protected by national regulation and to preserve this biological community, in a vision of ecological strategy as part of a sustainable development policy and preservation of the natural heritage of resources, an inventory of the existing flora and imperative to diagnose the current state of this area on the one hand and on the other hand rule for an in situ conservation that would allow the preservation of this plant biodiversity for future generations in the face of threats such as the drought, fires, illegal tree cutting, and especially overgrazing. Analysis of the state of the environment of this area will contribute to the management of this forest ecosystem, which is a sufficiently degraded for future management and key conservation measures. Preliminary analysis of the results resulted in the characterization of five vegetation facies inferred to the Atlas cedar at Djebel Maadid which is located exactly in Bordj-Bou- Arreridj state; eastern Algeria, with 29 families and 135 species. The inventory of flora is the basis of any attempt to preserve and conserve natural plant communities. The results are conclusive and will help safeguard plant genetic resources on the study site and for future generations.

Abstract:
In a sustainable development approach for the conservation of plant genetic resources
in the face of degradation and perceptible environmental changes such as drought and
anthropogenic pressures, inventory and assessment of a plant community Relictural of
a steppic environment that remains unknown. This medium is located south of the
wilaya of Bordj-Bou-Arréridj: it is the cedraie of Djebel Maadid. This Djebel, which
is an integral part of the Hodna Mountains. It has a remarkable and original flora. The
diversity of its flora does indeed imply a floristic and ecological study, especially
since it is an area with a semi-arid climate. The dominant forest species of this massif
is the Atlas cedar: Cedrus atlantica [(Manetti ex Endl.) Carrière, 1855] which is
already protected by national regulations. To preserve this biological community, in a
vision of ecological strategy as part of a sustainable development policy and
preservation of the natural heritage of resources, the inventory of the existing flora
and imperative to diagnose the current state of the area on the one hand and on the
other hand rule for an in situ conservation that would allow the preservation of this
plant biodiversity for future generations in the face of threats such as the drought,
fires, illegal tree cutting, and especially overgrazing. Analysis of the state of the
environment of this area will contribute to the management of this forest ecosystem,
which is sufficiently degraded for future management and key conservation measures.
Keywords:
Cedraie, Inventory, Biodiversity, Conservation, climate change,Bordj-Bou-Arréridj.

The study aimed to provide vegetation data for a wetland of international importance which implies knowledge of its flora and especially the endemic species or rare and those reflecting the importance of the local or regional biodiversity. The southern part of Chott El Hodna (M’Sila province - Algeria) wetland belongs to mediterranean arid bioclimatic stage with mild winter. During the period 2009-2013, an inventory of the natural vegetation took place in this area where 79 floristic samples were conducted along two transects from north to south and from east to west. We found 116 species, distributed in 85 genera belonging to 29 botanical families. The Magnoliopsida have 27 families and 68 genera and the Liliopsida have only 02 families and 17 genera. There are six families whose are best represented by 65.52% of the total flora (Poaceae, Asteraceae, Fabaceae, Chenopodiaceae, Brassicaceae and Caryophyllaceae). This flora contains 20 endemic taxa including 8 rare species. It has the following biological spectrum: annuals (therophytes): 60.34% and perennials: 36.66% (chamaephytes: 18.10%, hemicryptophytes: 11.20%, phanerophytes: 6.03% and geophytes: 4.31%). This is a characteristic of arid habitats. The numerical analysis of vegetation by using the Sørensen’s similarity index and the Detrended Correspondence Analysis (DCA) resulted in the individualization of
three major groups of samples that reflect different environmental conditions and specific enough of the study area. The vegetation appeared much adapted to the environment. The preservation of this habitat and flora must register in emergency concerns.

Context and background
Rains, which are the main source of surface and groundwater resources, provide a quantitative explanation of variations in the components of the hydrological regime in its broadest design. The Hodna watershed, situated in northeastern Algeria, is strongly marked by an arid climate highlighted by low rainfall. The latter, although weak, falls in the form of showers resulting in flooding flows.
Goal and Objectives:
Creating a Hydro database by multi-criteria approach is a line of research to provides a methodological framework for thematic and numeric mapping. This work is intended to establish models of geographic hydro-database and models of mapping with "thematic and spatial" analysis through a GIS (Geographic Information System) approach.
Methodology:
The study used to create thematic maps by combining GIS, representing the information collected in the form of maps and Data tables, was carried out using the software "ArcGIS" by the exploitation of the data available at our level: DRE (Water Resources Directorate) and ANRH (National Agency of Water Resources).
Results:
As a result, a hydro-database was identified (DB), followed by the creation of Models of a Geographic Database (MGDB) for this basin and the assessment and estimation of groundwater and surface water in the Hodna Basin. The analysis of the hydrological data revealed that the surface water flow rate is influenced by physical characteristics and by meteorological parameters. The study provided firstly, the development of several maps with an improvement and an organization of information and rapid decision-making, then the Arc-GIS allows great user-friendliness at the level of the design and the level of the use of the application and finally access to the data is simplified, the queries are executed and the results are fed into the statistical calculations and the cartographic representation.

Les rendements du blé dur en zones semi-arides restent très faibles à causes du changement climatique et la mauvaise maîtrise de certaines techniques culturales. Cette étude a été réalisée au niveau d’une zone sud semi-aride de la région de Batna, en condition pluviale, dont le but est d’étudier l’effet des conditions climatiques défavorables sur les rendements d’une variété
de blé dur en l’occurrence "Capeïti". Le travail s’est axé sur l’étude de la densité de semis et les différentes doses d’azote apportées sur le rendement de cette céréale. L’essai s’est déroulé
sur un dispositif expérimental en split plot avec quatre répétitions. Cet essai comprend quatre densités de semis D1 = 50 kg/ha, D2 = 100 kg/ha, D3 = 130 kg/ha et D4 = 160 kg/ha et trois doses d’azote : N1 = 80 unités, N2 = 100 unités et N3 = 120 unités ; soit 12 traitements. Les résultats marquent des rendements qui varient de 3,40 à 15,04 qx/ha et un coefficient de tallage maximal de l’ordre de 3,19.

The essential oil obtained by hydrodistillation from the aerial parts of Salvia aegyptiaca L. (Lamiaceae) growing wild in the pre-Saharan region of Algeria, was analyzed by GC-MS. Forty-one compounds were detected, representing 87.9% of the whole oil. The essential oil of S. aegyptiaca is characterized by the predominance of monoterpene derivatives (70.6%). The major constituents were tricyclene (22.9%), followed by limonene (17.5%), b-pinene (7.4%), caryophyllene oxide (3.2%), and b-caryophyllene (3.1%). Tricyclene, the main component in our analysis is generally absent in the volatile oils from other Salvia species, therefore, the Algerian accession of S. aegyptiaca may be categorized as a new chemo-type.

La région méditerranéenne comporte des forêts variées des feuillues et des résineux ; les résineux jouent un rôle considérable et forment parfois des forêts importantes. Leurs valeurs écologiques et climatiques sont variables. En Algérie, pour restaurer les terrains forestiers dégradés et incendiés l’Etat Algérien, soucieux de la régression de la couverture végétale au lendemain de l'indépendance, a adopté des programmes de reboisement qui avaient plusieurs objectifs : lutte contre la désertification, fixation des sols, production de matière ligneuse... Le reboisement de Boumergued à Bordj-Bou-Arréridj illustre bien ce genre d’intervention. Notre travail porte sur la biodiversité floristique de ce massif périurbain où la méthodologie de travail adoptée consiste en un échantillonnage stratifié mené selon trois facteurs stationnels à savoir la géologie, l’exposition et la pente a aboutit à la réalisation de 36 relevés floristiques. L’analyse des résultats a révélé l’existence de 59 taxons comptant 46 genres et 16 familles botaniques où plus de 50% des espèces sont des thérophytes. Les facteurs stationnels ont présenté un déterminisme clair à la distribution des taxons recensés où la géologie a enregistré la plus forte présence de taxons. Les plantes inventoriées appartiennent en majorité à l’empire floral « Holarctis » renfermant 11 espèces médicinales et 06 espèces endémiques.

La zone septentrionale de la région d’El-Oued en l’occurrence la région d’El Hamraia est une steppe saharienne où le dénombrement des types biologiques de la végétation spontanée reste plus que né- cessaire pour la sauvegarde de ces sites du grand sud de la dégradation et de la surexploitation anthropique. Le site d’étude se situe entre les coordonnées 34°02’18.74’’ et 34°13’03.04’’ N et 6°04’27. 60’’ et 6°24’22.96’’E. Son altitude est inférieure au niveau de la mer de près de -21 mètres. L’échantillonnage de la flore a révélé l’existence de 10 espèces appartenant à 7 genres et à 7 familles. La ré- partition des espèces est homogène entre les quatre points cardinaux de notre zone d’étude. Les types biologiques les plus fréquents sont les Chaméphytes (37,12%) et les Phanérophytes (29,14%). Cette végétation présente une hauteur basse et un taux de recouvrement faible. La sécheresse et la salinité sont deux phénomènes qui domine les conditions pédoclimatiques de cette zone ce qui a favorisé l’installation d’un couvert végétal constitué principalement d’espèces halophytes d’une part et de l’autre la texture relativement légère du milieu (présence du sable éolien) a engendré une prolifération de psammophiles. Parmi les familles botaniques abondantes, on cite notamment les Amaranthaceae, les Zygophyllaceae et les Poaceae qui sont relativement abondantes et adaptées aux conditions écologiques assez particulières des lieux d’investigation.

La forêt de Djebel Messaâd est située à l'extrême Est des Monts Ouled Naïl dans l'Atlas Saharien d'Algérie (Wilaya de M'sila). Elle se localise à 3 km à l’Est de la ville de Djebel
Messaâd, à 15 km au Sud de la ville de Bousaada et à 40 km au Sud-Ouest du lac salé et sec de Chott El Hodna. Cette forêt est soumise à un bioclimat méditerranéen semi-aride
continental. Son substrat est principalement calcaire. Pour montrer l'impact des facteurs topographiques sur la diversité végétale et sa répartition spatiale, la méthodologie adoptée est
un échantillonnage non probabiliste mixte (stratifié et subjectif), mené par trois facteurs topographiques: exposition, altitude et pente. La stratification a aboutit à 08 strates
homogènes avec 03 répétitions ce qui a donné 24 placettes floristiques. L'analyse floristique a décelé que la zone d'étude comprend 97 taxons englobant 73 genres et appartenant à 27
familles botaniques. La diversité floristique est plus riche et plus diversifiée dans le versant Nord-Ouest et diminue avec l'augmentation de l'altitude et de la pente. Les facteurs
topographiques ont une influence indirecte sur la végétation où ils exercent une influence modificatrice sur d'autres facteurs écologiques physiques qui ont une influence directe comme
les éléments du climat, les paramètres du sol et la charge caillouteuse superficielle du sol. La richesse et la diversité stationnelle montrent les valeurs les plus élevées dans certaines
variantes des facteurs topographiques étudiés comme: exposition Nord-Ouest, faible altitude et faible pente. En outre, les résultats de l'analyse statistique donnent l’avantage à l'exposition et la pente où la phytodiversité observée étant plus élevée. Ces résultats reflètent différentes conditions environnementales où la végétation semble mieux adaptée à cet environnement.

The weed inventory in an arid land takes place to know and further control these plants. The study aims are to determine taxonomy, life form, chorology and to appreciate the weed harmfulness. A non-probabilistic sampling was conducted on five crops. We identified 41 species, especially therophytes, and mostly belong to the Mediterranean biogeographic element. The floristic richness by crop lets an average of 17 species and 24 for the richest. To assess the noxiousness, the partial indication of noxious obtains 21 potentially harmful weeds according to the frequencies. The numerical analysis of the data identified five groups. The weed noxiousness estimated by the abundance, frequency, and recovery, remains simple and efficient.

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Le palmier dattier est la culture par excellence de l'écosystème oasien. Cet écosystème est un milieu très fragile et favorable pour la prolifération de bioagresseurs animaux. Il existe plusieurs ravageurs dont la pyrale des dattes (Ectomyelois ceratoniae Zeller) qui, est considérée comme l’un des ravageurs les plus redoutables de la production de dattes en Algérie. Cet état de fait nécessite de développer des méthodes de lutte alternatives, économiques, efficaces, saines et respectueuses de l'environnement, de la biodiversité et de la santé humaine. L’utilisation des auxiliaires est l’un des moyens naturels et efficaces de lutte. Dans le présent travail, nous proposons une étude comparative combinée entre deux auxiliaires naturels de la pyrale des dattes ; Phanerotoma flavitestacae Fisch et Bracon hebetor Say. Dans des conditions contrôlées in vitro, les résultats montrent que le B. hebetor
semble le plus efficace pour lutter contre le ravageur. Ce parasitoïde a donné une durée moyenne de cycle de 13,83 jours avec un taux de parasitisme maximal au dernier stade larvaire avec 100% d’efficacité. Le cycle biologique du second parasitoïde P. flavitestacea, a présenté une durée de 47 jours.

Cet ouvrage aborde le monde des mauvaises herbes en trois approches : écologique (répartition-colonisation et exigences …), scientifique (biologie, systématique, physiologie,
reproduction, croissance …) et agro-technique (nuisibilité, moyens et méthodes de lutte, résistance …). C’est un document destiné pour des études supérieures en la matière (Licences et/ou Masters de la filière des sciences agronomiques). La simplicité du langage utilisé par l’auteur et la synthèse des travaux de recherche dans le créneau le laisse facile à appréhender par toute personne scientifique ou technique intéressée pour mieux comprendre ces bioagresseurs de cultures.

Le palmier dattier est la culture par excellence de l'écosystème oasien. Cet écosystème est un milieu très fragile et favorable pour la prolifération de bioagresseurs animaux. Il existe plusieurs ravageurs dont la pyrale des dattes (Ectomyelois ceratoniae Zeller) qui, est considérée comme l’un des ravageurs les plus redoutables de la production de dattes en Algérie. Cet état de fait nécessite de développer des méthodes de lutte alternatives, économiques, efficaces, saines et respectueuses de l'environnement, de la biodiversité et de la santé humaine. L’utilisation des auxiliaires est l’un des moyens naturels et efficaces de lutte. Dans le présent travail, nous proposons une étude comparative combinée entre deux auxiliaires naturels de la pyrale des dattes ; Phanerotoma flavitestacae Fisch et Bracon hebetor Say. Dans des conditions contrôlées in vitro, les résultats montrent que le B.hebetor semble le plus efficace pour lutter contre le ravageur. Ce parasitoïde a donné une durée moyenne de cycle de 13,83 jours avec un taux de parasitisme maximal au dernier stade larvaire avec 100% d’efficacité. Le cycle biologique du second parasitoïde P.flavitestacea, a présenté une durée de 47 jours.

Les ressources phytogénétiques sont d’une importance scientifique remarquable où les potentialités d’une espèce végétale peuvent être valorisées à des fins non seulement de recherche mais aussi de manière économique. L’expression de certaines potentialités recherchées face à des objectifs visés peut être décelée en étudiant le comportement de ces espèces végétales exposées aux conditions naturelles auxquelles elles sont soumises. Dans ce travail, nous nous sommes axés sur la comparaison de l’expression des potentialités de certaines caractéristiques dendrométriques du pin d’Alep en fonction des facteurs stationnels (Géologie, Pente et Exposition) dans deux reboisements entrepris à base de pin d’Alep à savoir le reboisement de Boumergued (situé à Bordj Bou Arréridj) et celui d’El-Haourane (situé à M’Sila) qui présentent un même âge moyen de 45 ans. Les deux zones d’étude appartiennent à la zone méditerranéenne continentale où le bioclimat est le semi-aride à variante fraiche. Pour l’appréhension de l’expression des potentialités phytogénétiques des deux reboisement face aux facteurs stationnels et de déceler les différences qui peuvent exister, un échantillonnage stratifié a été mené. Les résultats obtenus sont très intéressant où une disparité des potentialités de l’espèce vis à vis de l’expression des caractéristiques dendrométriques sont conséquentes en faveur du reboisement de Boumergued. En effet et à titre d’exemple, la hauteur moyenne du peuplement est de 4,29 m pour l’un contre 3,64 m pour l’autre et de même pour ce qui est de la circonférence moyenne, qui varie de 35cm pour le premier à moins de 24cm pour le second. Ces différentes expressions des caractéristiques dendrométriques en conditions géographiquement éloignées mais écologiquement similaires ne peuvent être attribuées qu’aux potentialités de l’espèce étudiée où on a à faire à deux écotypes qui s’expriment différemment vis-à-vis des conditions écologiques des deux milieux d’étude.

La nature lithologique présente une grande influence sur l’occupation des sols et les habitats et recèle des liens étroits entre la biodiversité et la géodiversité où cette dernière désigne évidemment la diversité du monde abiotique. Ce dernier peut être défini comme la variété des roches, de la géomorphologie, des sols et des processus naturels qui les forment, les modifient et déterminent l’aspect particulier d’un paysage. Les processus géologiques interviennent également de manière plus indirecte sur la biodiversité, notamment à travers les phénomènes tectoniques qui modèlent le relief et interagissent avec le climat. La formation du support résultant de la transformation de la couche superficielle de la roche-mère ou croûte terrestre qui est dégradée et enrichie en apports organiques par les processus vivants et ce par les processus physiques, chimiques et biologiques : le sol naît. C’est une interface entre biosphère et lithosphère. Le sol comprend donc une partie minérale et une partie organique : La partie minérale représente l'ensemble des produits de la dégradation physique puis chimique de la roche mère (particules solides comme argiles et sables …). La partie organique est tout d’abord l’humus qui provient de la décomposition de la matière organique générée par les êtres vivants. La géologie est la composante du paysage, elle conduit à d'importantes variations dans la nature des sols à travers des
diverses manifestations intérieures et extérieures. Les relations entre les êtres vivants et leurs milieux ont conduit à une distinction de la biodiversité spécifique et celle écosystémique. La richesse de la biodiversité est le résultat de l’évolution et de l’interaction avec les facteurs environnementaux où entre autre la géologie conditionne d’emblée divers processus. Parmi ces derniers, la diversité des conditions environnementales et leur variabilité temporelle sont incontestables.

L’abricotier c’est l’une des espèces fruitières la plus répondue en Algérie, la wilaya de M’Sila est l’une des plus importantes régions de l’Algérie qui recèle des variétés les plus appréciées. Notre expérimentation s’intéresse à plusieurs aspects concernant l’étude du comportement de trois variétés (Louzi rouge, Bulida et Pavit) d’abricotiers vis-à-vis de l’effet de la catégorie d’âge de l’arbre, pour chaque stade phénologique du cycle biologique annuel de l’abricotier et les caractéristiques physiques et biochimiques des fruits. La variété Bulida est la plus précoce, suivie par la variété Pavit et enfin par la variété Louzi rouge qui est la plus tardive. On note que l’influence de l’âge de l’arbre est très importante sur le pourcentage des stades phénologiques, du débourrement des boutons floraux à la maturation des fruits généralement la valeur la plus élevée est notée généralement chez les arbres adultes. Les bonnes caractéristiques physiques des fruits sont en faveur des arbres adultes tandis que les caractéristiques organoleptiques sont meilleures chez les fruits des vieux arbres.

Chott El Hodna est une zone humide d'importance internationale. Il s'intègre dans la végétation steppique du Maghreb. C'est une aire humide naturelle. non côtière- temporaire, relativement salée et sans végétation intérieure mais tout autour elle est soit halophile et/ou psammophile. Les zones humides sont très convoitées par les homnes à cause de leurs produits et productivité et se trouvent en contre partie sous la menace de dégradation engendrée par les pratiques humaines irréfléchies et inconsidérées qui génèrent des
impacts directs et indirects sur les composantes de l'écosystème. Parmi ces pratiques figurent le surpâturage où la charge animale n'est jamais respectée. Comme conséquence de cette activité c'est la prolifération de taxons non palatables et parfois même toxiques. Pour appréhender ce fait et par le biais d'un échantillonnage non probabiliste mis nous avons réalisé un inventaire floristique englobant 169 relevés répartis tout autour de la zone humide de Chott El Hodna. Ces relevés s'intègrent à deux sites opposés: un au Nord et qui englobe six stations et l'autre au Sud et qui totalise aussi six stations. Les relevés floristiques ont été réalisés entre 2009 et 2015. Les distances entre eux sont irrégulières et varient de 100 à 180m Pour ce qui est de la surface des relevés, celle-ci varie de 20 à 70 m². L'analyse des résultats a décelé la prolifération incontrôlée d'une espèce toxique non palatable: le Phalaris minor Ptetz Ceci n'est qu'une forme de dégradation indirecte des parcours steppiques et une atteinte négative de la diversité floristique de la zone de Chott EI Hodna. Le Sud donne une présence de 15 relevés avec 05 stations et le site Nord recense 11 relevés où 04 stations. Le site Sud est plus affecté que le site Nord et ce en raison de sa richesse floristique relative ce qui le laisse plus convoité et plus prisé par le surpâturage.

L’abricotier c’est l’une des espèces fruitières la plus répondue en Algérie, la wilaya de M’Sila est l’une
des plus importantes régions de l’Algérie qui recèle des variétés les plus appréciées. Notre expérimentation
s’intéresse à plusieurs aspects concernant l’étude du comportement de trois variétés (Louzi rouge, Bulida et Pavit)
d’abricotiers vis-à-vis de l’effet de la catégorie d’âge de l’arbre, pour chaque stade phénologique du cycle
biologique annuel de l’abricotier et les caractéristiques physiques et biochimiques des fruits. La variété Bulida est
la plus précoce, suivie par la variété Pavit et enfin par la variété Louzi rouge qui est la plus tardive. On note que
l’influence de l’âge de l’arbre est très importante sur le pourcentage des stades phénologiques, du débourrement
des boutons floraux à la maturation des fruits généralement la valeur la plus élevée est notée généralement chez
les arbres adultes. Les bonnes caractéristiques physiques des fruits sont en faveur des arbres adultes tandis que les
caractéristiques organoleptiques sont meilleures chez les fruits des vieux arbres.

The varietal potential of the apricot in the agricultural area of Boukhmissa in the arid Hodna plain north of the town of M'sila has five varieties. This plant genetic resource contributes economically, socially and ecologically to the region. The overall protection of this potential is imperative and the biological curtains as an indirect protection is more than necessary. The biological curtains (windbreezes) installed for agronomic and environmental reasons. It consists of one or more rows of trees. The Boukhmissa (M'sila) perimeter, where the fruit plantation with apricot tree is the most important speculation, illustrates this practice well. A diagnosis of the situation in 29 study stations showed that the biological curtains in this area were installed in a subjective and anarchic way within the apricot orchards, the five most replicated varieties in the study area are: Red Louzi, Bullida, Paviot, Tounsi and Polonais. The results obtained at the end of this study are: -The use of conifers is dominant in more than 62% of study stations. -The biological curtains have a relatively young age (less than 20 years), which shows that this agroforestry protection system in this area is recent. - The low porosity of the system (28%) due to the relatively high planting density. -With respect to the height of the wind breezes of our stations, and given the relatively young age in most stations, the height is less than 10 m. - Most of the stations have small biological curtains, which are to say less than 3 meters, is more than 86% of the study stations, because of their composition of a single row of plant species Protection. In order to better exploit the biological curtains (wind breezes), an optimal height of protection, a porosity of 40 to 50%, A minimum width of 03 meters, an orientation perpendicular to the direction of the winds and finally a choice of fast growing, long-lived and multi-use species.

La composition du régime alimentaire du barbeau (Luciobarbus callensis) a été étudiée dans le réservoir du barrage de K'sob, situé en amont de la ville de M'Sila (Algérie). La capture des barbeaux a été effectuée entre septembre 2010 et août 2011. Le régime alimentaire a été étudié à partir de 379 spécimens récoltés par filet trémaillé. Au cours de la période d'étude, on a noté que le spectre alimentaire était constitué essentiellement de Chironomidae, de copépodes et de Simulidae qui sont abondants dans le milieu. Le barbeau du réservoir de K'sob présente un rythme alimentaire saisonnier influencé d’une part par les conditions climatiques et écologiques du milieu, et d’autre part, par son cycle reproductif. Dans la zone d’étude du réservoir de K'sob, L. callensis possède un régime alimentaire omnivore à tendance zoobenthophage.

The present work consists in contributing to the study of pollination. Field observations and tests were carried out on six varieties of apricot in the region of M'sila, "Pavit", "Boulida" "Alarbi", "Tounsi", "Ben sarmouk" and "Louzi rouge". For natural self-pollination, the branches were covered to avoid cross-pollination, and the fruit set was determined. Controlled pollination was carried out using pollen and pollen from the other trees that bloom at about the same time. The fruit set rate was determined after counting the fruits in relation to the number of blooming flowers. The rate of fruit set varies from one variety to another. Alarbi with 62.5%, Louzi with 69.7%, Tounssi with 56.5%, Bulida with 50.7%, Ben Sermouk with 23.2%, and Pavit with 45.8%. The bagging rate of the bagged branch obtained at the end of the physiological fall did not show any significant differences between the varieties and ranged between 77.50% for Alarbi and 41.22% for Pavit. The results show that the number of fruits after manual crossing is zero for all crops. All varieties tested are self-compatible and no cross-compatibility group has been guessed on the tested growths, from self-pollination and inter-pollination.

Djebel Fernane harbors a continental and semi-arid Mediterranean forest. It is located at the extreme northeast of Oulad Nail Mountains (Algeria). Mediterranean forests are known of their original vegetation and drought effect which can declines the phytodiversity. In these natural areas, it is important to have an idea of the spatial distributions of vegetation as there is no measure to preserve it. The methodology’s study adopted is a mixed sampling which had been led to exposure and altitude. This sampling was applied in 36 floristic samples with a representative area of 120 m² each. The numerical analysis had shown distinguished groups of samples-species in different statements with special ecological conditions. Two gradients occur in the Correspondence Analysis graph appearance due to the exposure change and the altitude variation. The result of the physical environment disparities, on the home phytodiversity of Djebel Fernane, had given kinds of facies relating to spatial distributions of the existing Aleppo pine forest communities which conceal each various species and particular local conditions.

Les ressources phytogénétiques sont d’une importance scientifique où les potentialités d’une espèce végétale peuvent être valorisées { des fins non seulement de
recherche mais aussi de manière économique. L’expression de certaines potentialités recherchées face à des objectifs visés peut être décelée en étudiant le comportement de ces espèces végétales exposées aux conditions naturelles auxquelles elles sont soumises. Dans ce travail, nous nous sommes axés sur la comparaison de l’expression des potentialités de certaines caractéristiques dendrométriques du pin d’Alep en fonction des facteurs stationnels (pente, exposition, géologie) dans deux reboisements de cette essence à savoir le reboisement de Boumergued (Bordj Bou Arréridj) et celui d’El Haourane (M’Sila) qui se présentent sous allure équienne-régulière avec un âge moyen est de 45 ans. Les deux zones d’étude appartiennent à la zone méditerranéenne continentale où le bioclimat qui sévit est de type semi-aride { hiver frais. Pour l’appréhension des différences, un échantillonnage stratifié a été mené où une disparité des potentialités de l’espèce vi à vis de l’expression des caractéristiques dendrométriques sont conséquentes en faveur du reboisement de Boumergued. En effet et { titre d’exemple, la hauteur moyenne du peuplement est de 4,29 m
contre 3,64 m pour le reboisement d’El Haourane. Pour ce qui est de la circonférence moyenne, elle varie de 35,00 à 23,99 cm respectivement pour le reboisement de Boumergued et celui d’El Haourane. Ces différentes expressions des caractéristiques dendrométriques en conditions géographiquement éloignées mais écologiquement similaires pourraient être attribuées aux potentialités de l’espèce étudiée où ces deux écotypes s’expriment différemment vis-à-vis des conditions du milieu.

La zone d'étude est une forêt naturelle de pins située à l'extrême Est des Monts Ouled Naïl dans l'Atlas Saharien d'Algérie. Elle fait partie de la wilaya de M'sila. Elle se localise à 3 km à l’Est de la ville de Djebel Messaad, à 15 km au Sud de la ville de Bousaada et à 40 km au Sud-Ouest du lac salé et sec de Chott El Hodna. Cette forêt est soumise à un bioclimat méditerranéen semi-aride continental. Son substrat est principalement calcaire. Pour montrer l'impact de la topographie sur la diversité végétale et sa répartition spatiale, la méthodologie adoptée est un échantillonnage non probabiliste mixte (stratifié et subjectif), mené par trois facteurs topographiques: exposition, altitude et pente. La stratification a aboutit à 08 strates homogènes avec 03 répétitions envisagées ce qui a donné 24 placettes floristiques. L'analyse floristique a décelé que la zone d'étude comprend 97 taxons répartis dans 73 genres et appartenant à 27 familles botaniques. La diversité floristique est plus riche et plus diversifiée
dans le versant Nord-Ouest et diminue avec l'augmentation de l'altitude et de la pente. Les facteurs topographiques ont une influence indirecte sur la végétation où ils exercent une influence modificatrice sur d'autres facteurs écologiques physiques qui ont une influence directe comme les éléments du climat, les paramètres du sol et la charge caillouteuse superficielle du sol. La richesse et la diversité stationnelle montrent les valeurs les plus élevées dans les premières variantes des facteurs topographiques étudiés: exposition Nord-Ouest, faible altitude et faible pente. En outre, les résultats de l'analyse statistique donnent une différence significative pour l'exposition et la pente où la moyenne de la phytodiversité observée était plus élevée. Le résultat de la phytodiversité selon les facteurs topographiques reflète différentes conditions environnementales où la végétation, dans cette zone d'étude, semble mieux adaptée à cet environnement.

L’abricotier constitue une culture stratégique dans la région du M’sila. Le présent travail consiste en la contribution { l’étude de la pollinisation, des observations sur
terrain et des tests ont été menés sur six variétés, "Pavit","Boulida","Alarbi","Tounsi","Bensearmouk" et "Louzi rouge". Le taux de débourrement et de floraison, a été déterminé par comptage du nombre de boutons floraux ayant débourrés par rapport au nombre total de boutons floraux. Et du nombre de fleurs épanouies sur le nombre total de boutons à fleurs débourrés respectivement. Pour l’autopollinisation naturelle, les branches ont été ensachées pour éviter la pollinisation croisée, et l'ensemble de fruits a été déterminé. Des pollinisations contrôlées ont été réalisées en utilisant le propre pollen et le pollen de l'arbre d'autres qui fleurissent à peu près au même moment. Le taux de nouaison a été déterminé après comptage des fruits noués par rapport au nombre de fleurs épanouies. Les taux de débourrement sont élevés pour l’ensemble des variétés, le plus élevé a été observé chez les variétés Tounsi et Bulida avec 93.93 et 95.91% respectivement, 95.81% pour Alarbi et 93.75% pour Bensermouk, et 89.75 et 80.97% pour Louzi et Pavit respectivement. Le taux de floraison est plus important chez toutes les variétés, le plus élevé est chez la variété Bulida 95.77% puis Tounssi rouge, Alarbi, Bensermouk et et Louzi avec plus de 93%, pour Pavit, le taux est moins important avec 77.36%. Le taux de nouaison varie d’une variété { l’autre. Alarbi avec 62,5%, Louzi avec 69,7%, puis
Tounssi rouge avec 56,5%, Bulida avec 50,7%, Bensermouk avec 23,2 % et Pavit avec 45,8 %. Le taux de nouaison du rameau ensaché obtenus { la fin de la chute physiologique n’ont pas présenté de différences significatives entre les variétés et se sont situés entre77,50% pour les Alarbi et 41,22% pour Pavit. Les résultats montrent que le nombre des fruits noués après le croisement manuel chez les six variétés est nul pour tous les croisements. Toutes les variétés testées sont auto-compatible et aucun groupe d’inter-compatibilité n’a été
deviné sur les croisement testés à partir d’auto-pollinisation et inter pollinisation.

Célébration de la Journée Nationale de l'Arbre (1JNA-2017) coicidant aec le 25 Octobre 2017.

résumé absent

résumé absent

résumé absent

Un brise-vent est installé pour des raisons agronomiques et environnementales. Il est constitué d’une ou plusieurs rangées d’arbres. Le périmètre de Boukhmissa (M’sila) où les plantations fruitières à base d’abricotier est la spéculation la plus importante et illustre bien ce genre de pratique. Un diagnostique de la situation dans 29 stations d’étude a permis de montrer que les brise-vent dans ce périmètre sont installés de manière subjective et anarchique:
 L’utilisation des résineux est dominante dans plus de 62% des stations d’étude.
 Les brise-vent présentent un âge relativement jeune (moins de 20 ans) ce qui montre que ce système agroforestier de protection dans ce périmètre est récent.
 La faible porosité du système (28%) en raison de la densité relativement élevé de plantation.
 Concernant la hauteur des brise-vent de nos stations, et étant donné l’âge relativement jeune (mois de 20ans) pour la plus part des stations, la hauteur est inferieure à 10m.
 La plus part des stations ont des brise-vent de largeur faible c’est à dire inferieure à 3 mètres soit plus de 86% des stations d’étude et ce en raison de leur composition d’une seule rangée d’espèces végétales protectrices. Cet état de fait n’est autre que le souci du non gaspillage de la SAU et pour moins d’entretien du rideau en question.
 La longueur des brise-vent les stations parait assez importantes mais ce ci n’est pas signe de parcelles de grandes superficie où cette longueur parait être justifiée par son installation beaucoup plus comme limites de parcelles ou le long des canaux et des chenaux d’irrigation que pour la protection proprement dites des cultures.
Comme perspectives, pour une meilleure exploitation des brises vent, nous avons dégagé des propositions concernant ces ouvrages agro-forestiers et qui doivent avoir les normes suivantes pour pallier aux insuffisances constatées: une hauteur optimale de protection, une porosité de 40 à 50%, une largeur minimale de 03 mètres, une orientation perpendiculaire à la direction des vents et enfin un choix des espèces à croissance rapide, longévives et présentant un multi-usage.

La partie méridionale de la zone humide de Chott El Hodna (M'sila - Algérie) fait partie de l’étage bioclimatique méditerranéen aride à hiver doux. Au cours de la période 2009-2013, un inventaire de la végétation naturelle a eu lieu dans cette zone où 79 relevés floristiques ont été effectués le long de deux transects du nord au sud et d'est en ouest. Il a été recensé 116 espèces, réparties dans 85 genres et appartenant à 29 familles botaniques. Les Magnoliopsida avec 27 familles et 68 genres et les Liliopsida ont seulement 02 familles et 17 genres. Les six familles sont les mieux représentées avec 65,52% de la flore totale rencontrées dans les lieux sont : Poaceae, Asteraceae, Fabaceae, Chenopodiaceae, Brassicaceae et Caryophyllaceae. Cette flore recèle 20 taxons endémiques dont 8 espèces rares. Son spectre biologique se presente : annuelles (thérophytes): 60,34% et vivaces: 36.66% (chaméphytes: 18.10%, hémicryptophytes: 11.20%, phanérophytes: 6,03% et géophytes: 4,31%). Ceci est une caractéristique des milieux arides. L'analyse numérique de la végétation suivant sa répartition spatiale dans la zone d’étude, par l'indice de similarité de Sørensen d’une part et l’analyse des correspondances redressée (DCA) d’autre part, a donné lieu à l'individualisation de 03 groupes de relevés qui reflètent différentes conditions environnementales et suffisamment précises de la zone d'étude. Cette partie sud, de la zone humide de Chott El Hodna, présente un milieu qui regroupe trois biotopes : Chott, R’mel et Oued qui sont relatifs à trois stations situées les unes à coté des autres où la végétation semble bien adaptée à son environnement et où des écotypes, propres au sous-secteur phytogéographique du Hodna, peuvent présenter des potentialités fort intéressantes en matière de ressources phytogénétiques valorisables et utilisables. Enfin des gradients écologiques se manifestent et traduisent d’une part le passage d’un milieu de texture fine avec une salinité visible en surface vers un milieu de texture grossière avec abondance de sable et une salinité non apparente et d’autre part une évolution de bas en haut de l'humidité du sol qui accuse une salinité relativement faible. La préservation de cet habitat et de sa flore doivent être inscrit dans les préoccupations d'urgence.

The study was carried out in the region of Biskra (Sahara, Algeria) in order to know the plants able to be hosted by tomato leafminer (Tuta absoluta Meyrick 1917) invasive species in Algeria. Ten plants were identified: spontaneous and cultivated. These plants belong to three families: Solanaceae, Amaranthaceae and Fabaceae. It is important to note that including the found plants, four species were not reported as plant hosts of this pest (Chenopodium rubrum L., Chenopodium bonus-henricus L., Spinacia oleracea L. & Beta vulgaris L.).

In the first study of its kind, ants (Hymenoptera: Formicidae) were sampled near a unique natural environment, a large saline lake, Chott El Hodna, a Ramsar Conservation Wetland in
eastern Algeria. The species of ants were determined at two sites, Medbah and Birkraa in spring (March–April) 2011 using pitfall trapping and hand collecting. We provide a checklist
and some observations on 24 species belonging to 14 genera and four subfamilies (Dolichoderinae, Dorylinae, Formicinae and Myrmicinae). To evaluate the ant diversity, we
used data from pitfall traps for calculating ecological indexes.

Background : Djebel Messaad is an Alepp o pine natural forest in Ouled Nail mountains (Saharan Atlas). It is located in M‘sila province (Algeria). It is submitted to a continental se mi-arid Mediterranean bioclimate. Its substrate is mainly limestone. The topography seems most important on the plant diversity and the dist ribution of the vegetation and how is its impact of this biological entity. O bjective: Repeated drought, fire risk in the Mediterranean forest, mostly made of Aleppo pine and overgrazing compromise phy todiversity where it remains imperative to know the existing plant diversity and vegetation distribution according to the topographical factors in order t o rule on the degradation or loss future flora that can take place in that particular area for its preservation where there is actu al no measure to protect this environment and its components. In this stud y, the methodology adopted is a non-probability sampling mixed (stratified and subjective), led by topographical three factors: exposure, altitude and slope. They were applied in a representative area with the completion of 24 floristic samples. Results: The floristic analysis showed that the study area includes 97 taxa distributed in 73 genera a nd 27 botanical families. The floristic diversity is richer and more divers e in the catchment northwest and decreases with increasing altitu de and slope. They have an indirect influence on the vegetation where th ey play a modifying influence on other physical ecological factors that have a direct influence, including the elements of climate, the soil settings and stoniness. The stational richness and diversity show highest values in the first variants of the topographical factors studied: North- west exposure, low altitude and low slope. Also the statistical anal ysis results give a significant difference for the Exposure and the Slope where the average of the observed plant was higher. The numerical a nalysis of the phytodiversity by using Detrended Correspondence Analy sis (DCA) gave a result of behavior topographical factors and the individualization of sample subgroups encompassing species subsets wh ich reflects different environmental conditions quite special to the study area where vegetation appeared much more adapted to the enviro nment . Conclusion: The diversity and the plant distribution ap pear much be influenced by topographical factors that showed a floristic richness more pronounced in the northwest side and decreases with altitude and slope. These results are directly a response to the ecologic al requirements of the plants but also indirectly by conditioning oth er factors which will impose a particular presence and distribution of vegetation.

Les études de la diversité génétique de l’abricotier en Algérie se sont basées essentiellement sur des critères phénotypiques, certains de ces critères sont limités à des stades de développements bien déterminés qui sont fortement sensibles aux facteurs environnementaux. En effet, ces critères sont instables, il devenait donc nécessaire de prendre en considération des caractères génétiques plus fiables pour mieux caractériser les diversités taxonomiques réelles. Les marqueurs à forts taux de mutations, comme les microsatellites (SSR) employés dans notre étude, ont la capacité de révéler un polymorphisme élevé entre différents individus. Dans la présente étude 8 génotypes d’abricotier ont été analysés avec 11 paires d’amorces microsatellites. L’amplification PCR (Réaction en chaîne de la polymérase) des régions microsatellites a révélés des profils polymorphes clairs et facilement interprétables. Ces amorces ont produit 100 bandes qui ont été employées pour étudier la diversité génétique des 8 génotypes. Pour les 100 bandes obtenus, 40% de ces fragments se sont avérés polymorphes et 60% monomorphes. La taille des bandes générées par ces 11 amorces est variable, elle oscille entre 60 pb à 360 pb. L’analyse de différents résultats ont permis de classer les huit variétés en trois groupes distincts. Ces résultats obtenus indiquent une forte proximité génétique entre les variétés, malgré leurs origines géographiques parfois très différentes. Ces résultats confirment l’utilité des marqueurs microsatellites pour l’étude de la diversité génétique chez l’abricotier.

Abstract

Deuxième journée nationale des zones humides (JNZH 2),

In the first study of its kind, ants (Hymenoptera: Formicidae) were sampled near a unique natural environment, a large saline lake, Chott El Hodna, a Ramsar ConservationWetland in
eastern Algeria. The species of ants were determined at two sites, Medbah and Birkraa in spring (March–April) 2011 using pitfall trapping and hand collecting.We provide a checklist
and some observations on 24 species belonging to 14 genera and four subfamilies (Dolichoderinae, Dorylinae, Formicinae and Myrmicinae). To evaluate the ant diversity, we used data from pitfall traps for calculating ecological indexes.
Key words: Formicidae, Algeria, chott, checklist, diversity.

L’objectif de ce travail est de rechercher l’influence des facteurs stationnels (pente, exposition, géologie) sur les caractéristiques dendrométriques du reboisement du pin d’Alep de Boumergued (Bordj Bou Arréridj) qui se présente sous allure réguliere et où l’âge moyen est de 45 ans. La zone d’étude de Boumergued est une zone méditerranéenne continentale où le bioclimat qui sévit est de type semi-aride à hiver frais. Un échantillonnage mixte (stratifié et subjectif) a été réalisé où la combinaison des facteurs d’étude avec un nombre de répétitions de trois par station a donné un total de trente-six (36) placettes d’étude de forme circulaire et dont la surface étant de 04 ares chacune. Des mensurations dendrométriques ont été faites dans ces placettes. L’analyse de la variance des résultats obtenus a montré que les facteurs stationnels pris isolément ou regroupés présentent certaines influences sur les paramètres dendrométriques en l’occurrence l’exposition (Ouest) et la géologie (Marne noire) avec une intervention moins importante du facteur pente représenté par la variante «faible pente» où il a été enregistré à titre d’exemple dans la nature géologique «Marne noire» un volume de bois moyen de 23.983 m3/ha contre 9.712 m3/ha pour la nature géologique «Sédiment calcaire». L’influence de ces facteurs sur les paramètres dendrométriques dénote bien les exigences et l’écologie du pin d’Alep dans le milieu d’étude où nous avons obtenu des résultats assez intéressants pour la sylviculture de l'essence étudiée surtout pour d’éventuelles extensions (reboisement, repeuplement ou densification) et de production ligneuse potentielle.

The southern part of Chott El Hodna (M’Sila province - Algeria) wetland belongs to mediterranean arid bioclimatic stage with mild winter. During the period 2009-2013, an inventory of the natural vegetation took place in this area where 79 floristic samples were conducted along two transects from north to south and from east to west. We found 116 species, distributed in 85 genera belonging to 29 botanical families. The Magnoliopsida have 27 families and 68 genera and the Liliopsida have only 02 families and 17 genera. There are six families whose are best represented by 65.52% of the total flora (Poaceae, Asteraceae, Fabaceae, Chenopodiaceae, Brassicaceae and Caryophyllaceae). This flora
contains 20 endemic taxa including 8 rare species. It has the following biological spectrum: annuals (therophytes): 60.34% and perennials: 36.66% (chamaephytes: 18.10%, hemicryptophytes: 11.20%, phanerophytes: 6.03% and geophytes: 4.31%). This is a characteristic of arid habitats. The numerical analysis of vegetation by using the Sørensen’s similarity index and the Detrended Correspondence Analysis (DCA) resulted in the individualization of three major groups of samples that reflect different environmental conditions and specific enough of the study area. The vegetation appeared much adapted to the environment. The preservation of this habitat and flora must register in emergency concerns.

Plain M'sila which covers an area of 780 km2 is characterized by an arid climate with very diverse natural resources like agriculture such as cereals and tree crops or natural like steppe species example stippa tenacissima L., and Artimisia herba alba and a sheep herd size large which is around 130 heads. Unfortunately, this wealth is subject to various constraints that hamper its proper management which are orders of ecological, agronomic, economic and social. To overcome these limitations of remedies are recommended for each factor. From an ecological perspective, it is recommended to do some practical steps; such as, setting the ground on both sides of El-Ksob River, purification of polluted waters of the dam, installed a sewage system in the living spaces of the area North Western Basin Hodna and finally preserve apricot orchards avoiding intercropping and in the distance of planting and the installation of windbreaks. The agronomic factor, it is very strategic need to improve the genetic diversity of different crops by increasing the number of adapted varieties, cultivars multiply endangered, expand irrigated areas and rehabilitating old orchards and fields, modernize farming practices and install an effective drainage system. For the economic side, we need fertilizers pesticides and fertilizers are carried to the farmers and at decent prices. Socially, more interventions are ground to suggest as the opening track inside the orchards and fields, halt urbanization at the expense of cultivated areas, the problem of land and then encourage young people has practiced this noble profession.

First data of the Myrmecofauna near the salt lake of Hodna (Chott El-Hodna) in Algeria

Algeria is vast country which presents several bioclimatic stages and agro-ecological which supports the production, a multitude of agricultural produce. The steppe forms integral part of this extent of which importance is hardly lower than the other areas. Hodna is in the middle of the Algerian steppe, it is a relatively degraded basin of 25000 km2, consequence of a prolonged dryness and an overgrazing. This study is devoted to the diagnosis of the current location of the perimeter of the plain of M'sila which is in the Western Northern zone of the basin of Hodna on a geographical area of a surface of 780 km2. The population is dense in North with the existence of an urban centre and a relatively populated rural area in the South, the population is less dense with relatively distant urban centers. The plain of M'sila receives an annual rain average of 213.20 mm, the rains of Autumn are sometimes torrential which gives birth to abrupt risings and devastators. The thermal amplitude of the station of M' sila is of 35.02°C. The dominant winds are the wind of West known as Dahraoui, wind of North known as Bahri and the Sirocco which is hot wind and blowing dryness of the South and which blocks the development of the cultures by accentuating their drying. The diagram ombrothermic allows to identify existence; only one period of 3 months dryness, the end of May at the end of August. The zone study is made up an alluvial plai. nof low altitudes, <400 m made of alluvial deposits of quaternary (alluvia, clays and sands) with a soft slope <3%, pertaining to steppe bioclimatic stage. The ground is not very advanced of alluvial contribution with limono-argillaceous texture rather deep. Occupation of the ground by the vegetation is diversified, one noted a broad diversity of the agricultural activity which settled current the last years which exceeds 54,700 ha, the fallow exceed half of agricultural surfaces during the agricultural partner 2009/2010, the cultivation of cereals which occupies 36% of the grounds followed by the fodder cultures and fruit-bearing arboriculture at a rate of 5 and 4%, respectively. The exploration of the not cultivated plant species of the area study, counts 550 tax relating to the steppe communities with Chott El Hodna. One finds there many species endemic with the area of Hodna such as Saccocalyx saturoides, Arnebia decumbens and Linaria laxiflora that one finds only in this area. As well as endemic species North African such as Muricaria prostrata, Loncophora capiomontiana, Rhanterium suaveolens, Stippa tenacissima L., Artimisia herba alba, Anabasis oropediorum L., Salsola vermiculata L., Atriplex halimus and Salicornia arabica L. The zone of study, like the majority of the steppe zones is with vocation agropastorale with manpower of the ovine breeding bordering the 130.000. The zone study belongs to the large catchment area of Chott El Hodna, characterized by a very dense hydrographic network where the rivers take their sources in the mounts of Hodna, the principal river is El-K's ob. The near total of water of the plain of M'sila has a temperature which varies between 21.5 and 22°C, this translated by a strong corrosion of the casing of the drillings. The majority of water of this plain have a strong conductivity, therefore a degree of raised mineralization in the event of irrigation with this salt water charged one can expect falls of outputs.

Algeria is vast country which presents several bioclimatic stages and agro-ecological which supports the production, a multitude of agricultural produce. The steppe forms integral part of this extent of which importance is hardly lower than the other areas. Hodna is in the middle of the Algerian steppe, it is a relatively degraded basin of 25000 krrr', consequence of a prolonged dryness and an overgrazing. This study is devoted to the diagnosis of the current location of the perimeter of the plain of M'sila which is in the Western Northern zone of the basin of Hodna on a geographical area of a surface of 780 km2 The population is dense in North with the existence of an urban centre and a relatively populated rural area in the South, the population is less dense with relatively distant urban centers. The plain of M'sila receives an annual rain average of 213.20 mm, the rains of Autumn are sometimes torrential which gives birth to abrupt risings and devastators. The thermal amplitude of the station of M'sila is of35.02°C. The dominant winds are the wind of West known as Dahraoui, wind ofN orth known as Bahri and the Sirocco which is hot wind and blowing dryness of the South and which blocks the development of the cultures by accentuating their drying. The diagram ombrothermic allows to identify existence; only one period of 3 months dryness, the end of May at the end of August. The zone study is made up an alluvial plain of low altitudes, <400 m made of alluvial deposits of quaternary (alluvia, clays and sands) with a soft slope <3%, pertaining to steppe bioclimatic stage. The ground is not very advanced of alluvial contribution with limono-argillaceous texture rather deep. Occupation of the ground by the vegetation is diversified, one noted a broad diversity of the agricultural activity which settled CUITenthe last years which exceeds 54,700 ha, the fallow exceed half of agricultural surfaces during the agricultural partner 2009/201 0, the cultivation of cereals which occupies 36% of the grounds followed by the fodder cultures and fruit-bearing arboriculture at a rate of 5 and 4%, respectively. The exploration of the not cultivated plant species of the area study, counts 550 tax relating to the steppe communities with Chott El Hodna. One finds there many species endemie with the area of Hodna such as Saccocalyx saturoides, Arnebia decumbens and Linaria laxiflora that one finds only in this area. As well as endemie species North African such as Muricaria prostrata, Loncophora capiomontiana, Rhanterium suaveolens, Stippa tenacissima L., Artimisia herba alba, Anabasis oropediorum L., Salsola vermiculata L., Atriplex halimus and Salicornia arabica L. The zone of study, like the majority of the steppe zones is with vocation agropastorale with manpower of the ovine breeding bordering the 130.000. The zone study belongs to the large catchment area of Chott El Hodna, characterized by a very dense hydrographie network where the rivers take their sources in the mounts of Hodna, the principal river is El-K'sob. The near total ofwater of the plain of M'sila has a temperature which varies between 21.5 and
22°C, this translated by a strong corrosion of the casing of the drillings. The majority of water of this plain have a strong conductivity, therefore a degree of raised mineralization in the event of irrigation with this salt water charged one can expect falls of outputs.

Key words: Hodna, biodiversity, course, steppe, culture, plain of M'sila

The apricot tree has a great capacity of adaptation to the dry climate of Wilaya of M'sila, this study with for goal to know the behavior of four varieties; apricot tree in the area of Boukhmissa (area of M'sila), through observations on the ground in order to follow the various stages phenologic of the tree. The results obtained show that the most adapted varieties are the variety Paviot and Red Louzi because their phenology is in harmony with the conditions of the medium of the arid area of M'sila. Two early varieties; Tounsi and Bulida are adapted to this area because of the coincidence of their flowering with the period of cold Spring which led to a disturbance of the output.

L'étude éco-dendrométrique du pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) du reboisement d’El Haourane M'Sila – Algérie a décelé certaines potentialités prometteuses pour la production de bois dans des zones potentielles qui présentent certaines exigences écologiques.

Le caractère aride et chaud à la zone sud de Chott El Hodna lui confère une particularité écologique où la végétation de Oued M'Cif (au sud de M'Sila) recèle une biodiversité et des milieux assez particuliers qui méritent d’être prospectés et inventoriés.

The culture of the apricot tree in the area of Boukhmissa, wilaya of M’sila passes by one critical period which requires an immediate rectification; this degradation is due to several factors of a nature ecological, agronomic, economic and social. The climate change, the water quality of irrigation and the absence of a network of drainage are among the ecological elements which worsen this situation. The agronomic factor contributes in a direct way to this decline as the lack of diversity in varieties, the ageing of the orchards of
apricot trees and the ignorance of the modern farming techniques by the farmers of the area. The lack of maintenance of the orchards is due to the economic factor because of the dearness of the products necessary like to their scarcities on the local market. Finally the social factor which will worsen even more this situation, because of the division continual of the orchards between heirs, the ageing of the hands of open specialized, the exodus of the young farmers towards other less painful activities and the last element it is the invasion of the masonries on the orchards, which will reduce way marked the surfaces devoted to the culture of the apricot tree. All these factors can cause a total renunciation of the orchards of apricot tree, which will end up disappearing with the profit from the urbanization or the replacement by other plant species like the olive-tree or cereals.

The culture of the apricot tree in the area of Boukhmissa, wilaya of M’sila passes by one critical
period which requires an immediate rectification; this degradation is due to several factors of a nature
ecological, agronomic, economic and social. The climate change, the water quality of irrigation and the absence
of a network of drainage are among the ecological elements which worsen this situation. The agronomic factor
contributes in a direct way to this decline as the lack of diversity in varieties, the ageing of the orchards of
apricot trees and the ignorance of the modern farming techniques by the farmers of the area. The lack of
maintenance of the orchards is due to the economic factor because of the dearness of the products necessary
like to their scarcities on the local market. Finally the social factor which will worsen even more this situation,
because of the division continual of the orchards between heirs, the ageing of the hands of open specialized,
the exodus of the young farmers towards other less painful activities and the last element it is the invasion
of the masonries on the orchards, which will reduce way marked the surfaces devoted to the culture of
the apricot tree. All these factors can cause a total renunciation of the orchards of apricot tree, which will end
up disappearing with the profit from the urbanization or the replacement by other plant species like the
olive-tree or cereals.
Key words: Apricot tree Boukhmissa Factors of degradation M’sila Arboriculture

Of share its situation inside the country, the area of Hodna, wilaya of M'sila, presents hot southernmost influences very interesting for an early product arboriculture. Surface occupied by this culture with passed of 3200 ha in 2001 to 6750 ha during the year 2006. Boukhmissa, is one of the most important arboriculture areas of Hodna, it contains an important collection of varieties of apricot tree, with various categories of age. Our study consists to evaluate and diagnose the situation of the culture of apricot tree in the area of Boukhmissa. A dry climate, following semi-arid bioclimatic stage with one cold winter and a very hot dry summer characterize the area of study. Being precipitations, the zone receives approximately 300 mm/an. The ground is of muddy type with alkaline pH (8.38) with an electric conductivity equalizes with 10.18 µs/cm.
Useful agricultural surface on 140 ha, being occupied by several cultures: Arboriculture 57 ha, cultivation of cereals 40 ha, market gardening 15 ha. These cultures all are led in irrigated system. Arboriculture accounts for 40.71% of the whole of the practised cultures. Among the various fruit-bearing species, which exist the apricot tree, is more dominating, with 90% of the orchards. Indeed, it has been about a speculation inherited a generation to another for several decades. Concerning the old one of the orchards, they are distributed as follows: 30% are lower than 10 years, 45% between 10 to 30 years and 25% are higher than 30 years. For the varieties, we find mainly Bullida 47%, Paviot 21%, red Louzi 17% and Tounsi 15%. As regards production, the statistics reveal strong increases passing in 4899q with 216000q, nevertheless the outputs remain weak and fluctuate one year to another according to the climatic conditions on the one hand and the ageing of the orchards and the plant health situation on the other hand.

Of share its situation inside the country, the area of Hodna, wilaya of M'sila, presents hot
southernmost influences very interesting for an early product arboriculture. Surface occupied by this culture
with passed of 3200 ha in 2001 to 6750 ha during the year 2006. Boukhmissa, is one of the most important
arboriculture areas of Hodna, it contains an important collection of varieties of apricot tree, with various
categories of age. Our study consists to evaluate and diagnose the situation of the culture of apricot tree in the
area of Boukhmissa. A dry climate, following semi-arid bioclimatic stage with one cold winter and a very hot
dry summer characterize the area of study. Being precipitations, the zone receives approximately 300 mm/an.
The ground is of muddy type with alkaline pH (8.38) with an electric conductivity equalizes with 10.18 µs/cm.
Useful agricultural surface on 140 ha, being occupied by several cultures: Arboriculture 57 ha, cultivation of
cereals 40 ha, market gardening 15 ha. These cultures all are led in irrigated system. Arboriculture accounts for
40.71% of the whole of the practised cultures. Among the various fruit-bearing species, which exist the apricot
tree, is more dominating, with 90% of the orchards. Indeed, it has been about a speculation inherited a
generation to another for several decades. Concerning the old one of the orchards, they are distributed as
follows: 30% are lower than 10 years, 45% between 10 to 30 years and 25% are higher than 30 years. For the
varieties, we find mainly Bullida 47%, Paviot 21%, red Louzi 17% and Tounsi 15%. As regards production, the
statistics reveal strong increases passing in 4899q with 216000q, nevertheless the outputs remain weak and
fluctuate one year to another according to the climatic conditions on the one hand and the ageing of the
orchards and the plant health situation on the other hand.
Key words: Boukmissa area Arid stage Valorisation Apricot tree M'sila

The volatile components of the aerial parts of Saccocalyx satureioides Coss et Durieu, obtained by
hydrodistillation, have been analysed by GC and GC-MS. Forty-one components have been fully identified and grouped
into three classes, namely monoterpene hydrocarbons, oxygenated monoterpenes and sesquiterpenes. The oxygenated
monoterpenes, with 76.9%, was the most represented class, ααααα -terpineol (32.7%), thymol (22.8%), borneol (11.6%) and
carvacrol (6.9%) being the main components. p-Cymene (5.0%), camphene (2.9%), γγγγγ -terpinene (2.8%), ααααα -pinene (1.8%)
and limonene (1.5%) were the more significant monoterpene hydrocarbons. The concentration of sesquiterpenes was lower
than 3%.

The volatile components of the aerial parts of Saccocalyx satureioides Coss et Durieu, obtained by hydrodistillation, have been analysed by GC and GC-MS. Forty-one components have been fully identified and grouped into three classes, namely monoterpene hydrocarbons, oxygenated monoterpenes and sesquiterpenes. The oxygenated monoterpenes, with 76.9%, was the most represented class, α-terpineol (32.7%), thymol (22.8%), borneol (11.6%) and carvacrol (6.9%) being the main components. p-Cymene (5.0%), camphene (2.9%), γ -terpinene (2.8%), α-pinene (1.8%) and limonene (1.5%) were the more significant monoterpene hydrocarbons. The concentration of sesquiterpenes was lower than 3%.

KEY WORDS: Saccocalyx satureioides Coss et Durieu; Lamiaceae; essential oil; gas chromatography (GC); mass spectrometry (MS).