M. BARA Yamouna

Le but de ce travail est le recensement de l’utilisation de sources alimentaires locales (matières premières ou sous-produits) non conventionnelles, par les éleveurs avicoles de chair
de la région Est-Algérien. La procédure a consisté à travers des sorties programmées au cours de la période de12 février jusqu’au mois de juin 2024 à la réalisation de questionnaires
d’enquête auprès de 26 exploitations.

Le but de ce mémoire est d'explorer les moyens possibles de maximiser l'utilisation du lactosérum dans les aliments pour animaux, en se concentrant sur une étude comparative pour déterminer l'efficacité de l'utilisation du lactosérum dans différents régimes alimentaires.

Cette étude fait partie d’une thèse de Doctorat en sciences vétérinaires. Elle vise de répertorier les pathologies dominantes en élevage camelin dans la région de Biskra, ainsi que les moyens de prophylaxie et de thérapie, souvent utilisés. On a mené une enquête transversale par questionnaire et interview avec un échantillon de 10 chameliers. Les cas cliniques ont été photographiés, puis diagnostiqués et classés d’après les symptômes observés instantanément chez les animaux, ou bien décrits par les chameliers. Le traitement statistique des données est réalisé via le logiciel SPSS version 20. Les résultats montrent que les pathologies dominantes, sont dans l’ordre décroissant suivant ; les mortinatalités (100 %), les mammites (80 %), les indigestions, en plus des affections oculaires et cutanées (70 %). Aussi, on a enregistré la présence d’autres types d’affections : pulmonaires ; podales et génitales. Les principales interventions thérapeutiques, souvent pratiquées par les chameliers, sont dans l’ordre décroissant suivant ; l’utilisation de l’huile de cade (60 %), le déparasitage externe (50 %), le recours au vaccin anti-claveleux et aux ivermectines (30 %). Les éleveurs utilisent plusieurs remèdes traditionnels ou ethnobotaniques, comme les feuilles de tabac et les huiles végétales. La majorité des pathologies observées, est multifactorielle et difficile à contrôler. Des études avancées devraient être menées, afin de déterminer les « génotypes » des populations camelines ayant simultanément, les meilleurs rendements laitiers et une meilleure résistance aux maladies. Aussi, un accompagnement technique et logistique, durable, des chameliers, s’avère crucial.

L’objectif de ce travail est d’étudier les performances de croissance de lapins hybrides, au sein d’un élevage cunicole, producteur de viande situé dans la commune de Boussaâda, wilaya de M’Sila. On a suivi la croissance pondérale de 72 lapereaux (naissance de 10 lapines mettant-bas la fin du mois de Mars de l’an 2020) pour une durée totale de 84j.La croissance corporelle des lapereaux a suivi une évolution linéaire avec un GMQ de 31,81g/j. La vitesse de croissance maximale est atteinte à l’âge de 56j (57,55 g/j), puis elle a diminué progressivement pour atteindre 31,25 g/j en fin de l’engraissement (j84). L’indice de consommation enregistré est relativement intéressant (2,55) avec un faible écart-type (ET=0,075).

Plusieurs contraintes sanitaires et thérapeutiques concernant l’élevage camelin, ont été mises en evidence durant cette étude.Il semble urgent : d'installer des laboratories vétérinaires de proximité; informer les chameliers sur l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une bonne gestion sanitaire des troupeaux camelins, et sur les dangers de l’automédication anarchique. Aussi, la formation de vétérinaires spécialistes en pathologies camelines et l’incorporation de la camélologie en cursus universitaires pour la formation de zootechniciens et de vétérinaires, s’avèrent d’extrême nécessité.

Description du sujet : ce travail consiste à étudier la variabilité inter-phénotypes de quelques paramètres du lait de trois phénotypes de chèvres ; Arbia, Alpine et Saanen, élevées dans la région de Biskra. Objectifs : évaluer les possibilités de valorisation industrielle des productions laitières de ces trois races caprines, dans le contexte algérien, et de mettre en priorité la chèvre Arbia caractérisée par sa résilience et sa rusticité, comparativement à la sensibilité et au manque d’adaptabilité des chèvres Alpine et Saanen. Méthodes : à partir de six élevages caprins situés au niveau de quatre communes de Biskra (Tolga, Ouled Djellal, Lioua et Foughala) on a prélevé des échantillons le lait cru de 34 chèvres de phénotypes : Arbia, Alpine et Saanen. Puis, on a déterminé les taux de la matière sèche et de la matière grasse, l’acidité titrable, le pH, la densité et la teneur en moisissures et levures. Parallèlement, on a collecté les données concernant la composition de la ration alimentaire distribuée. Les résultats des analyses physicochimiques, ont été traités via le logiciel statistique SPSS version 20 et les tests de Khi deux et de Kendall (p=0,05), afin de comparer les résultats de la chèvre Arbia, avec ceux des chèvres Alpine et Saanen. Les résultats des moyennes du dénombrement des levures et des moisissures (UFC/ml), ont été comparés avec le nombre de germes d’intérêt technologique toléré dans le lait d’un élevage caprin contrôlé, recommandé par INRA et AFNOR. Résultats et Discussion : les résultats montrent qu’il n’existe pas de différences significatives entre la chèvre Arbia et les chèvres Saanen et Alpine, concernant la densité, la matière grasse et la matière sèche du lait au sein d’un même régime alimentaire. Les trois phénotypes paraissent bien situés par rapport à leurs congénères dans des pays Arabes voisins (Maroc) ou même d’Europe (Espagne), rendant le cheptel caprin de la région de Biskra apte à former un pilier pour la technologie laitière en Algérie. Cependant, les niveaux de contamination du lait par les levures et les moisissures, sont relativement élevés. Conclusion : il vaudrait mieux retenir l’option d’introduction des races Alpine et Saanen pour les zones où la chèvre Arbia est quasi-absente, afin de pouvoir valoriser le patrimoine génétique caprin local. Les tâches d’inventaire et de caractérisation des populations caprines devraient être accordées aux chercheurs spécialistes, afin de faire face à la déficience croissante en matière de produits laitiers. Les mesures d’hygiène en élevage caprin laitier, devraient être améliorées via un accompagnement convenable et continu.

L’objectif de cette étude est la description du circuit de collecte du lait cru de vache dans la wilaya de Souk-Ahras et l’analyse des facteurs intervenants dans l’organisation de celui-ci. L’outil de base est la collecte de données via des questionnaires d’enquête réalisés avec les acteurs de la filière du bassin laitier de la wilaya. Pour cela, on a ciblé un échantillon composé de 28 producteurs de lait cru agrées par l’état (privés), 4 centres de collecte adhérés à la coopérative agricole (CAPS) et 50 collecteurs; formels agrées et, informels.
Le lait cru collecté formellement et acheminé aux laiteries ne représente que 14% de la production totale, alors que 47% du lait produit est collecté informellement et est répartie entre : crèmeries (31%), vendeurs de produits laitiers (13,5%) et cafétérias (2,5 %). Hors le circuit de collecte, l’autoconsommation est estimé à 27% (lait issu principalement du cheptel local répartie principalement dans les zones les plus inaccessibles et très éloignées) et l’allaitement des veaux sous leurs mères détient 12% de la production moyenne totale.
L’absence de coordination entre les acteurs de la filière lait (producteurs, collecteurs et centres de collecte) caractérise le circuit de collecte du lait cru au sein de la wilaya. Le maillon défectueux de la chaine de collecte est le colporteur qui n’est pas agrée par l’état et qui s’échappe alors des statistiques. Cependant, la présence de deux types de collecteurs (formels et informels) rend difficile le contrôle de la destination du lait produit.

Mots clés : collecte, collecteurs, filière lait, producteur laitier, Souk-Ahras

Cette étude est menée dans le but d’analyser l’effet de substitution d’un sous-produit agro-industriel d’origine animale qui est le lactosérum, sur les performances de croissance du lapin domestique ; évolution pondérale, gain de poids et indice de consommation. Le matin de chaque jour, le lactosérum est incorporé au granulé distribué aux lapereaux du lot expérimental, sevrés à 37j d’âge. Des pesages individuels hebdomadaires sont réalisés jusqu’à 86j de leurs âge.

Les résultats obtenus témoignent pour le lot expérimental un poids vif final (1900 vs 1708g), et conversion alimentaire (2,36 vs 2,51), meilleurs que le témoin, qui a enregistré par contre, un GMQ à 86j similaire à celui du lot expérimental (24g/sujet/j vs 25g/sujet/j), quoi que son PV au sevrage est moindre (520 vs 701g). Le lot expérimental a marqué 0 mortalités, alors que le groupe de contrôle a marqué 20%.

Mots Clés : Croissance, indice de consommation, lactosérum, lapin domestique

This communication is an overview on the possibility of application of health welfare standards in camel breeding in the situation of Algeria, according to facts and field constraints. The negative influence of stress and unfavorable rearing conditions has been regulated by the recommandations of the Farm Animal Welfare Council. In this mini-review we expose our point of view on the possibility of application of health welfare standards in camel breeding in the situation of Algeria, according to facts and field constraints. Some dominant diseases are done as example : mastitis, enterotoxaemia, mangue and tetanus. Despite worldwide pharmaceutical technologies reached very high levels, the use of drugs and vaccines in the corresponding context and the ideal time, remains at the choice of breeders and under their decision. Thus, it appears that knowledge of breeding conditions and common diseases in camelids, are not sufficient to prevent losses in herds. In order to implement the recommendations reported by camel breeding in Algeria, an increase in the levels of camel herders’ awareness of animal welfare and the need to acquire and practice know-how would be essential. In parallel, a state organism should take responsibility for monitoring the application of the recommended standards of animal welfare, taking into consideration the circumstances and constraints of the Algerian camel breeding system.

Cette étude concerne l’effet des conditions d’élevage sur la qualité microbiologique du lait de vache au niveau des daïras d’Ourlal et de Biskra. Dans ce but des analyses microbiologiques visant le dénombrement des F.T.A.M sur G.N.O et certains germes pathogènes (Salmonella, Shigella,Vibrio Cholerae) sur D.C.L.S, ont été effectuées sur des échantillons issus de quelques fermes visitées (n=6). L’analyse a porté sur le lait cru, l’eau de lavage des mamelles, la surface des trayons, l’extrémité de la queue, la litière sous la mamelle, la face interne des cuisses et la surface interne des bidons de traite. Aussi des échantillons de lait étaient soumis à un test de CMT. Les résultats du dénombrement des FTAM on montré qu’aucun échantillon de lait n’avait atteint le taux fixé par la législation Algérienne, et qui est de 105 (J.O.R.A) pour les germes aérobies à 30 °C dans le lait cru. Cependant, de grands écarts ont été observés entre les 6 fermes, en ce qui concerne la charge microbienne générale. Aucune des vaches n’a présenté de score infectieux significatif lors du test de C.M.T. (Score < 2). Pour la culture sur DCLS, seulement quelques dilutions des échantillons correspondant à la litière, et au bidon de traite, prélevés au niveau des fermes 1, 3 et 6, avaient présenté des colonies de couleur rose, donc suspectes d’être soit des Salmonella soit des Shigella. L’utilisation du logiciel SPSS version 18., et l’application du test de Kendall avec un seuil de signification de 5%, a montré une corrélation très significative entre la variable « niveau de contamination du lait trait par les FTAM » comme facteur dépendant et le reste des variables.

Trente chameliers totalisant 1374 têtes dont 862 chamelles, ont été enquêtés dans la région semi-aride de M’sila (Algérie) afin d’identifier les types d’éleveurs conduisant l’élevage camelin et les populations camelines existantes dans cette région. Avec un système de conduite extensif et un mode de vie majoritairement sédentaire (66,7 %), trois types d’éleveurs ont été rencontrés dans la wilaya de M’sila: éleveurs naisseurs représentant 73,33% du total, engraisseur (3,33%) et naisseur-engraisseur (23,33%).Dans la région de M’sila, il existe quatre types ou appellations du dromadaire, selon la méthode que les éleveurs adoptent pour la
classification via la couleur de la robe : Hamra chez 40 % des éleveurs ; Zarka (33,8%) ; Soufia (Hadjla) (16,9%) et Méhria (9,2%).

Ce travail a pour buts de calculer des coûts de production aussi complets que possible, en comptant la totalité des charges constatées au cours de la chaine de fabrication de sous-produits présentés par : les rebuts des dattes, les pédicelles des dattes et le contenu de rumen, hors les frais de commercialisation et les frais de stockage non liés directement à la production, ainsi de mesurer la rentabilité de l’utilisation de ces coproduits. Pour cela, on a adopté la méthode du
coût complet pour calculer tous les types de charges de production (alimentation, mains d’œuvre, amortissement,...), en se basant sur les résultats d’étude des performances d’engraissement des agneaux de race Ouled-Djellal avec des régimes à base de rebuts des dattes, pédicelles de datte traitées et extrait de contenu de rumen. La ration expérimentale avec les sous-produits de palmier dattier et de contenu de rumen n’a pas seulement amélioré les performances d’engraissement des agneaux (191,07 g vs 130,35 g) mais elle a aussi permet de minimiser le coût alimentaire journalier (50,54 vs 43,15 DZD) avec une marge bénéficiaire de 30,93 DZD/animal/jour. Pour le coût de production d’un kg vif de viande, la ration expérimentale est plus rentable que la ration témoin (480,48 vs 824,93 DZD, avec une marge bénéficiaire de 169,52 DZD pour l’une contre un déficit de 174,93 DZD/kg de poids vif pour l’autre.

Dans le but d’analyser l’impact du stress thermique sur la production laitière « aspect
quantitatif » des vaches laitières (VL) dans la région semi-aride de Sétif, une étude est menée
en poursuivant deux axes ; enquête au sein d’une ferme pilote dans la wilaya de Sétif à propos
de la conduite de l’élevage laitier et suivi expérimental pendant deux mois (Juin et Janvier) :
contrôle laitier et mesures journalières de la température ambiante des bâtiments d’élevage. Au
départ (mois de Juin), l’échantillonnage a cerné 27 VL dont 60% situées entre le 2ème et le 4ème
mois de lactation pour finir en Janvier avec 21 VL dont 76% en fin de lactation.
Les températures enregistrées en mois de Juin dépassant les 30 °C ont généré une production
laitière moyenne faible et similaire à celle enregistrée au cours du mois de Janvier (15 l/j) pour
les mêmes VL se trouvant en fin de lactation. L’estimation de la production présumée du mois
de Juin à partir de la production réelle enregistrée au cours du mois de Janvier et le coefficient
de persistance théorique a permis de définir une production journalière moyenne de 25,17
litres/vache/jour, l’équivalent de 7 921,8 litres/27 VL dans le mois de Juin seulement et par
conséquent, une perte économique globale de l’ordre de 475 308 DZD par le mois de Juin.
Mots-clés : impact économique, production laitière, stress thermique, vaches laitières.

The aim of this study was to determine the effect on the production performances and carcass characteristics of local broiler chickens of replacing corn with cull dates from agri-food industries in oasis zones and of complementing this with rumen content extract from sheep abattoirs in the chickens’ feed rations. A total of 200 male and female day-old chicks of local stock, with an average weight of 25±2g, were divided randomly into 4 groups of 50 individuals, each group distinguished by the respective rate of substitution of corn by cull dates (0%, 20%, 30% and 40%) for a period of 48 days. Each group was divided into ten (10) c a g e s of 5 subjects. The live weights after 48 days improved for all experimental groups, recording an increase of +162g (20%); +82g (30%) and +31g (40%). All of the characteristics remained unchanged for all groups with the exception of liver weight, which was lower in the experimental groups. Substituting until 40% of the corn by culls dates while adding 250 ml rumen content extract per kilogram of broiler feed increased the live weight and average daily gain compared to the control.
Keywords: broiler, productivity performance, cull dates, rumen content extract, feed.

Contexte et objectif : c’est vraie que la valorisation des sous-produits locaux dans l’alimentation animale à fait l’objet de plusieurs études visant à améliorer les performances de croissance des animaux d’élevage, mais économiquement est ce que c’est rentable ? Cette étude a pour but de calculer : le coût de l’alimentation dans différents lots de poulet de chair standard ; témoin et expérimentaux (avec l’incorporation des rebuts de dattes et de l’extrait du contenu de rumen), le coût de production total, le différentiel de coût dû au coût moins élevé de l'aliment (DAL) et le différentiel de coût dû au gain de poids supplémentaire (DP). Matériel et méthodes : on a adopté la méthode du coût complet (charges fixes, variables, directes et indirectes) pour la mesure de toute les catégories de charges de production (alimentation, mains d’œuvre, amortissement,...), en se basant sur les résultats d’étude des performances zootechnique du poulet de chair alimenté à base de deux sous-produits locaux, rebuts des dattes et contenu de rumen. Résultats et discussion : le coût alimentaire de production de 1kg de viande varie de 116,44 DZD (0,862€) pour le lot témoin à 110,23 DZD (0,816 €), 116,09 DZD (0,859 €) et 111,43 DZD (0,825€) pour les lots 20, 30 et 40%, respectivement. Les coûts de production les plus faibles sont enregistrés pour les lots expérimentaux (20% : 1,36 € (183,71 DZD) et 40% : 1,375 € (185,73DZD)), le lot témoin avec 1,437 € (194,07 DZD) par kg de viande. Les différentiels allant jusqu’au +18 DZD pour le DP et +13 DZD pour le DAL. Conclusion : l’incorporation des rebuts de dattes et de l’extrait de contenu de rumen dans l’alimentation du poulet de chair a donné l’opportunité à l’élevage de poulet de chair du point de vue zootechnique (poids vifs) et économique (coût de production). Mots-clés : alimentation, opportunité, poulet de chair, sous-produits locaux.

Cette étude est basée sur l’analyse microbiologique d’un sous-produit commun d’abattoir qui est la teneur en rumen, avant et après traitement au HCl 1N, ciblant sa valorisation dans l’alimentation des animaux domestiques. Au total, 24 échantillons de teneur en rumen ont été prélevés par paires (deux séries) immédiatement après l’abattage auprès de 12 ruminants (bovins, ovins et caprins). La première série n’a pas été traitée avec HCl (N0 = 12), tandis que la deuxième série a été traitée avec HCl 1N (N1 = 12) pour ajuster son pH à environ 2. Ensuite, tous les échantillons (séries 1 et 2) ont fait l’objet d’un groupe d’analyses microbiologiques visant l’identification et le dénombrement de la flore aérobie mésophile totale; coliformes fécaux et totaux; Clostridium perfringens; Staphylococcus aureus; Salmonella spp. ainsi que les levures et les moisissures. Les résultats ont révélé qu’après avoir abaissé le pH à environ 2, les échantillons de la 2ème série ont été considérés comme de qualité satisfaisante, en référence aux normes microbiologiques algériennes pour l’alimentation du bétail. Les taux de réduction des germes de la 2e série par rapport à la 1re série étaient les suivants : flore aérobie mésophile totale (86,45 %), coliformes totaux (96,43 %), coliformes fécaux (70,41). %), Clostridium perfringens (88,4 %), levures et moisissures (87,75 %). L’absence totale de Staphylococcus aureus et de Salmonella spp. a été enregistrée.

Our work aimed at appreciating the cleanliness of dairy cows in the wilaya ofM'Sila (Algeria), based on the hygienic state of the udders, sides, hocks and thighs by the use of notation of the anatomical regions concerned and the study of impact factors. For this aim, a survey was conducted within ten (l 0) farms and foliow-up of 324 dairy cows during a period ofthree months. The resuits found showed that more than 91% of dairy cows have clean udders (8.33% A score) and (82.71% B score). Hocks, thighs and flanks considered dirty, with respectiveiy 41.04%; 33.94% and 33.32% of scores (C + D). The proportion of clean shanks is zero in the farms visited with 41% "dirty to very dirty", the sides and thighs are considered "dirty" with 33.32% and 33.94%, respectively (scores C and D)The type oflivestock building and the frequency ofchanging the litter are very significantly (p <0.000) influence the cleanliness of dairy cows, namely udders, hocks, sides and thighs, the frequency ofcleaning animais also has a very significant influence (p <0.004) aIl parts of the cows body, except the hocks which are flot influenced. The type of soil, the exercise area and the nature of the litter do not influence the cleanliness of the udders. The cleanliness of dairy cows is an asset for certifiing animal welfare and ensuring heaithy products.

L’effet de différents facteurs (sexe, mode de naissance et parité de la mère) sur la croissance pondérale et morphologique des agneaux et la prédiction du poids vif à partir des mensurations corporelles ont été étudiés sur 74 agneaux de race Ouled Djellal, type Hodna. Ceux-ci ont été suivis dès leur naissance jusqu’à 100 jours d’âge dans une ferme pilote dans la wilaya de Sétif (Algérie). Le mode de naissance (43 nés simples, 31 nés doubles) a influencé très significativement les poids à la naissance et à 10 jours. Les agneaux issus des brebis multipares ont présenté des poids et des vitesses de croissance plus importants que ceux issus des brebis primipares. Les caractéristiques morphologiques (tour de poitrine TP, tour spirale TS et hauteur au garrot) ont eu tendance à évoluer proportionnellement avec l’âge, mais n’ont pas été significativement influencées par les facteurs sexe, mode de naissance et parité. De fortes corrélations positives ont été enregistrées entre l’ensemble des variables morphologiques et le poids. Le TP a été le plus prédicteur du poids vif des agneaux : R2 = 0,88 pour l’équation Y= 0,78 TP -27,1 et R2 = 0,90 pour Y= 0,51 TP + 0,29 TS -27,9.

Mots-clés : évolution pondérale, mensuration, ovin, prédiction de poids

The aim of this study was to determine the effect on the production performances and carcass characteristics of local broiler chickens of replacing corn with cull dates from agro-food industries in oasis zones and of complementing this with rumen content extract from sheep abattoirs in the chickens’ feed rations. A total of 200 male and female day-old chicks of local stock, with an average weight of 25±2 g, were divided randomly into 4 groups of 50 individuals, each group distinguished by the respective rate of substitution of corn by cull dates (0 %, 20 %, 30 % and 40 %) for a period of 48 days. Each group was divided into ten (10) packages of 05 subjects. The live weights after 48 days improved for all experimental groups, recording an increase of + 162 g (20 %) ; + 82 g (30 %) and + 31 g (40 %). All of the characteristics remained unchanged for all groups with the exception of liver weight, which was lower in the experimental groups. Substituting 40% of the corn by culls dates while adding 250 ml rumen content extract per kilogramme of broiler chicken feed increased the live weight and average daily gain. Keywords: broiler chicken, consumption index, cull dates, rumen content extract, weight gain.

Cette étude a pour but de calculer le coût de production du litre de lait cru en fonction des différents
stades de dépense et d’estimer la rentabilité de 30 exploitations de bovins laitiers enquêtées dans la
région de Sétif. Les résultats ont montré que la charge alimentaire de production de 1 litre de lait
représente la part la plus importante des dépenses avec plus de 78 % (314,32 ±79,8 DZD/vache/jour)
de la charge totale (400,183 ± 95,67 DZD/vache/jour). Le coût alimentaire d’un litre de lait a varié
de 16,47 à 28,5 DZD, avec une moyenne de 20,68 ± 3,11 DZD/litre. La marge brute moyenne par
vache et par an est de 100 557,1 ± 41 956,17 DZD, avec une variation de 16 965 à 147 370
DZD/an/vache. 10% des exploitations ont enregistré une marge brute négative expliquée par le faible
rendement laitier. L’alimentation des bovins laitiers représente l’axe le plus important des dépenses
des éleveurs et influence la rentabilité des exploitations laitières.
Mots clés : Bovins laitiers, rentabilité, alimentation, lait, Sétif.

Cette étude a visé la caractérisation de la conduite d’engraissement des veaux dans la région de Sétif etde faire une typologie des exploitations en fonction des techniques d’engraissement adoptées. A ceteffet, une enquête a été réalisée auprès de 50 exploitants propagés sur 11 communes de cette wilaya. Les résultats ont révélé qu’à l’achat et le début d’engraissement, l’âge et le poids moyens des veauxcorrespondent à 9,5 ± 3 mois et 122 ± 39,5 kg, respectivement, et une durée d’engraissement moyennede 8 ± 2 mois. 74% des exploitants pratiquent l’engraissement intensive des veaux en distribuant 4 ±1kg d’aliments grossiers (foin de blé et la paille) par veau/jour et 11 ± 4 kg/jour de concentré (maïs,son de blé et soja) deux fois par jour. Le GMQ moyen est estimé à 670 ± 263 g/jour. Les veaux sevendent à un poids de 287,6 ± 81 kg.La classification two-step à permis de distingué cinq groupes d’exploitations discriminés par la duréed’engraissement, origine et destinations des veaux, et la quantité de concentré par kg de gain de poids.L’opportunité de l’élevage des veaux à l’engrais est assurée par l’utilisation des veaux issus de laferme pour minimiser les dépenses et rendre l’élevage plus rentable.Mots-clés@: veaux, engraissement, concentré, Sétif.

Dans cette étude, on a testé l'efficacité de l’incorporation de la levure Saccharomyces cerevisiae - à différentes doses 0 %, 0,3 %, 0,5 % - sur les performances zootechniques du poulet de chair (Hubbard F15), et sur leurs rendements a l’abattage.
Après une période d’élevage de 60 jours, on a enregistré les résultats suivants :
- Dans les phases croissance et finition, le poids vif moyen des sujets recevant les doses (0,3 % et 0,5 %) est significativement plus important par rapport aux témoins: + 10,9 % et + 11,8 % respectivement (p<0,05).
- Une diminution significative (de 14,13 %) de la quantité d’aliment consommé dans le lot 0,5 % (démarrage et croissance) par rapport au témoin.
- Pour l’indice de consommation (IC), aucun écart significatif a été enregistré durant tout le cycle d’élevage, mais il y a une diminution de l’IC pour le lot 0,3 % Croissance (IC= 2,55) contre 3,17 % pour le témoin.
- Les rendements les plus élevés (Poids vif, Poids après plumage, Poids après éviscération, Poids du foie, Poids de gésier, Poids du cœur, Poids de la carcasse et le poids après 24h de ressuyage) sont enregistrés dans le lot 0.3 % en phase de croissance.
Mots clés : Poulet de chair, Saccharomyces cerevisiae, performances zootechniques.

L'objectif de notre travail est de diagnostiquer la pratique de l alimentation du bovin laitier dans la région de Biskra. Une enquête à l aide d un questionnaire a été réalisée sur un échantillon de 17 élevages totalisant 121 vaches en production. Lorsque les éleveurs sont consentants, une visite de l'exploitation est réalisée. Il ressort que l alimentation des vaches est basée non pas sur leurs besoins nutritifs, mais sur la disponibilité des aliments chez les éleveurs et/ou sur le prix le plus bas d achat sur les marchés locaux. La pratique de l alimentation varie d un élevage à un autre. Elle est basée, pendant presque toute l'année, sur les fourrages secs (Foin d avoine, Paille de blé et Paille d orge) et le concentré. Ces élevages dépendent des concentrés d une façon extrême (son de blé, rebuts de dattes, orge et farine basse de blé, son de mais), ceci montre le caractère «hors-sol» de la production laitière au niveau de cette région. Plus de 35% des éleveurs utilisent l orge vert et 41 % ne distribuent pas de fourrage vert. Il est remarqué un manque à gagner en lait non négligeable dans près de 70.6 % des élevages. Le prix de revient du lait varie, dans 65 % des cas, de 26 à 48 DA le kg..cette étude a montré que la majorité des éleveurs ne respectent pas les bases du rationnement, en utilisant de très grandes quantités de concentrés.
Mots clés : Alimentation, Biskra, Bovins laitiers, Production de lait.