M. BENMEHAIA Radhouane

L’abricotier c’est l’une des espèces fruitières la plus répondue en Algérie, la wilaya de M’Sila est l’une des plus importantes régions de l’Algérie qui recèle des variétés les plus appréciées. Notre expérimentation s’intéresse à plusieurs aspects concernant l’étude du comportement de trois variétés (Louzi rouge, Bulida et Pavit) d’abricotiers vis-à-vis de l’effet de la catégorie d’âge de l’arbre, pour chaque stade phénologique du cycle biologique annuel de l’abricotier et les caractéristiques physiques et biochimiques des fruits. La variété Bulida est la plus précoce, suivie par la variété Pavit et enfin par la variété Louzi rouge qui est la plus tardive. On note que l’influence de l’âge de l’arbre est très importante sur le pourcentage des stades phénologiques, du débourrement des boutons floraux à la maturation des fruits généralement la valeur la plus élevée est notée généralement chez les arbres adultes. Les bonnes caractéristiques physiques des fruits sont en faveur des arbres adultes tandis que les caractéristiques organoleptiques sont meilleures chez les fruits des vieux arbres.

L’abricotier c’est l’une des espèces fruitières la plus répondue en Algérie, la wilaya de M’Sila est l’une
des plus importantes régions de l’Algérie qui recèle des variétés les plus appréciées. Notre expérimentation
s’intéresse à plusieurs aspects concernant l’étude du comportement de trois variétés (Louzi rouge, Bulida et Pavit)
d’abricotiers vis-à-vis de l’effet de la catégorie d’âge de l’arbre, pour chaque stade phénologique du cycle
biologique annuel de l’abricotier et les caractéristiques physiques et biochimiques des fruits. La variété Bulida est
la plus précoce, suivie par la variété Pavit et enfin par la variété Louzi rouge qui est la plus tardive. On note que
l’influence de l’âge de l’arbre est très importante sur le pourcentage des stades phénologiques, du débourrement
des boutons floraux à la maturation des fruits généralement la valeur la plus élevée est notée généralement chez
les arbres adultes. Les bonnes caractéristiques physiques des fruits sont en faveur des arbres adultes tandis que les
caractéristiques organoleptiques sont meilleures chez les fruits des vieux arbres.

The present work consists in contributing to the study of pollination. Field observations and tests were carried out on six varieties of apricot in the region of M'sila, "Pavit", "Boulida" "Alarbi", "Tounsi", "Ben sarmouk" and "Louzi rouge". For natural self-pollination, the branches were covered to avoid cross-pollination, and the fruit set was determined. Controlled pollination was carried out using pollen and pollen from the other trees that bloom at about the same time. The fruit set rate was determined after counting the fruits in relation to the number of blooming flowers. The rate of fruit set varies from one variety to another. Alarbi with 62.5%, Louzi with 69.7%, Tounssi with 56.5%, Bulida with 50.7%, Ben Sermouk with 23.2%, and Pavit with 45.8%. The bagging rate of the bagged branch obtained at the end of the physiological fall did not show any significant differences between the varieties and ranged between 77.50% for Alarbi and 41.22% for Pavit. The results show that the number of fruits after manual crossing is zero for all crops. All varieties tested are self-compatible and no cross-compatibility group has been guessed on the tested growths, from self-pollination and inter-pollination.

L’abricotier constitue une culture stratégique dans la région du M’sila. Le présent travail consiste en la contribution { l’étude de la pollinisation, des observations sur
terrain et des tests ont été menés sur six variétés, "Pavit","Boulida","Alarbi","Tounsi","Bensearmouk" et "Louzi rouge". Le taux de débourrement et de floraison, a été déterminé par comptage du nombre de boutons floraux ayant débourrés par rapport au nombre total de boutons floraux. Et du nombre de fleurs épanouies sur le nombre total de boutons à fleurs débourrés respectivement. Pour l’autopollinisation naturelle, les branches ont été ensachées pour éviter la pollinisation croisée, et l'ensemble de fruits a été déterminé. Des pollinisations contrôlées ont été réalisées en utilisant le propre pollen et le pollen de l'arbre d'autres qui fleurissent à peu près au même moment. Le taux de nouaison a été déterminé après comptage des fruits noués par rapport au nombre de fleurs épanouies. Les taux de débourrement sont élevés pour l’ensemble des variétés, le plus élevé a été observé chez les variétés Tounsi et Bulida avec 93.93 et 95.91% respectivement, 95.81% pour Alarbi et 93.75% pour Bensermouk, et 89.75 et 80.97% pour Louzi et Pavit respectivement. Le taux de floraison est plus important chez toutes les variétés, le plus élevé est chez la variété Bulida 95.77% puis Tounssi rouge, Alarbi, Bensermouk et et Louzi avec plus de 93%, pour Pavit, le taux est moins important avec 77.36%. Le taux de nouaison varie d’une variété { l’autre. Alarbi avec 62,5%, Louzi avec 69,7%, puis
Tounssi rouge avec 56,5%, Bulida avec 50,7%, Bensermouk avec 23,2 % et Pavit avec 45,8 %. Le taux de nouaison du rameau ensaché obtenus { la fin de la chute physiologique n’ont pas présenté de différences significatives entre les variétés et se sont situés entre77,50% pour les Alarbi et 41,22% pour Pavit. Les résultats montrent que le nombre des fruits noués après le croisement manuel chez les six variétés est nul pour tous les croisements. Toutes les variétés testées sont auto-compatible et aucun groupe d’inter-compatibilité n’a été
deviné sur les croisement testés à partir d’auto-pollinisation et inter pollinisation.

Un brise-vent est installé pour des raisons agronomiques et environnementales. Il est constitué d’une ou plusieurs rangées d’arbres. Le périmètre de Boukhmissa (M’sila) où les plantations fruitières à base d’abricotier est la spéculation la plus importante et illustre bien ce genre de pratique. Un diagnostique de la situation dans 29 stations d’étude a permis de montrer que les brise-vent dans ce périmètre sont installés de manière subjective et anarchique:
 L’utilisation des résineux est dominante dans plus de 62% des stations d’étude.
 Les brise-vent présentent un âge relativement jeune (moins de 20 ans) ce qui montre que ce système agroforestier de protection dans ce périmètre est récent.
 La faible porosité du système (28%) en raison de la densité relativement élevé de plantation.
 Concernant la hauteur des brise-vent de nos stations, et étant donné l’âge relativement jeune (mois de 20ans) pour la plus part des stations, la hauteur est inferieure à 10m.
 La plus part des stations ont des brise-vent de largeur faible c’est à dire inferieure à 3 mètres soit plus de 86% des stations d’étude et ce en raison de leur composition d’une seule rangée d’espèces végétales protectrices. Cet état de fait n’est autre que le souci du non gaspillage de la SAU et pour moins d’entretien du rideau en question.
 La longueur des brise-vent les stations parait assez importantes mais ce ci n’est pas signe de parcelles de grandes superficie où cette longueur parait être justifiée par son installation beaucoup plus comme limites de parcelles ou le long des canaux et des chenaux d’irrigation que pour la protection proprement dites des cultures.
Comme perspectives, pour une meilleure exploitation des brises vent, nous avons dégagé des propositions concernant ces ouvrages agro-forestiers et qui doivent avoir les normes suivantes pour pallier aux insuffisances constatées: une hauteur optimale de protection, une porosité de 40 à 50%, une largeur minimale de 03 mètres, une orientation perpendiculaire à la direction des vents et enfin un choix des espèces à croissance rapide, longévives et présentant un multi-usage.

Les études de la diversité génétique de l’abricotier en Algérie se sont basées essentiellement sur des critères phénotypiques, certains de ces critères sont limités à des stades de développements bien déterminés qui sont fortement sensibles aux facteurs environnementaux. En effet, ces critères sont instables, il devenait donc nécessaire de prendre en considération des caractères génétiques plus fiables pour mieux caractériser les diversités taxonomiques réelles. Les marqueurs à forts taux de mutations, comme les microsatellites (SSR) employés dans notre étude, ont la capacité de révéler un polymorphisme élevé entre différents individus. Dans la présente étude 8 génotypes d’abricotier ont été analysés avec 11 paires d’amorces microsatellites. L’amplification PCR (Réaction en chaîne de la polymérase) des régions microsatellites a révélés des profils polymorphes clairs et facilement interprétables. Ces amorces ont produit 100 bandes qui ont été employées pour étudier la diversité génétique des 8 génotypes. Pour les 100 bandes obtenus, 40% de ces fragments se sont avérés polymorphes et 60% monomorphes. La taille des bandes générées par ces 11 amorces est variable, elle oscille entre 60 pb à 360 pb. L’analyse de différents résultats ont permis de classer les huit variétés en trois groupes distincts. Ces résultats obtenus indiquent une forte proximité génétique entre les variétés, malgré leurs origines géographiques parfois très différentes. Ces résultats confirment l’utilité des marqueurs microsatellites pour l’étude de la diversité génétique chez l’abricotier.